Pourquoi Barak Obama, aka Super-Renoi, se contente-t-il de déplorer qu'il y ait eu des victimes suite à l'attaque conduite par trois patrouilleurs israéliens contre la flottille de la liberté, dans des eaux internationales ? Même la motié de Carla Sarkozy, pourtant pas soupçonnable d'anti-israélisme, a su se fendre d'une petite réprobation...(sans oublier de considérer qu'Israël réagit... se défend, pour ainsi dire).
La décision d’aborder des navires civils dans les eaux internationales constitue un « acte de guerre » au regard du droit international (avec vol des navires et de leurs cargaison, enlèvement et séquestration des passagers, meurtres...). D'habitude, les actes de guerre au regard du droit international, avec ses supers pouvoirs, Super-Renoi les voit venir, les anticipe, les prévient... qu'est-ce qu'il s'est passé ? Un délestage "dakarois" fatal aux connections ?
Tel-Aviv a-t-il d’abord choisi de répondre militairement à la crise diplomatique qui l’oppose depuis janvier 2009 à Ankara ? Au moment où la Turquie se rapproche de la Syrie et de l’Iran (voir le rôle turc dans la négociation du Protocole de Téhéran sur l’industrie nucléaire iranienne)...
Ou, tout aussi militairement, à la décision américaine de voter la résolution des Etats signataires du Traité de non-prolifération enjoignant à Israël de déclarer ses armes nucléaires et à accepter les contrôles de l’Agence internationale de l’énergie atomique comme le premier pays perse venu ?
Paraît que dans l'après-midi du 31 mai, Erdogan le Turc membre de l'OTAN a fait saisir le Conseil atlantique... de quoi justifier un peu d'attention de la part d'Obama, non ?
Ultime question : le rencard avec Netanyahu, à la Maison Blanche, c'est qui qui l'annulé au final ?
Texte - Grégory Protche Dessins Mr Fish & Zéon
PS : http//zeon.kazéo.com