Ahmadinejad sait où est Ben Laden ! Est-ce pour ça que France 24 le censure ?
Si l'on en croit les médias français et américains (c'est pareil), durant le nouveau sandaleux discours du président iranien Mahmoud Amhadinejad, à la Conférence de suivi du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) à New York, lundi dernier, l'ensemble du monde honnête, libre et cultivé se serait levé d'un bond, insulté par des propos belliqueux, haineux et, bien sûr, antisémites. Avant de quitter la salle. Précision : huit pays seulement ont quitté la salle : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Maroc, l'Allemagne, la Finlande, la république tchèque et le Canada... Huit délégations sur un total de 192 ! Les autres ayant, comme dit Milton Dassier sur son blog, dont celle de la Chine, de la Russie, de l'Inde, poliment applaudi le discours du président iranien. Dassier nous révèle aussi que "alors qu'il durait plus de 30 minutes, son discours, au bout de 9 minutes, a été censuré de façon assez surprenante et rare par Euronews et France 24." Qu'a-t-il bien pu dire de si outrageant ? Que les USA et les puissances nucléaires étaient une menace pour le monde. Demandé la création d'une instance indépendante pour veiller à l'élimination de toutes les armes nucléaires - instance dont seraient exclues les puissances nucléaires ayant déjà utilisé l'arme atomique ou ayant menacé de le faire, comme les USA face à l'Iran. Rappelé que les Etats-Unis avaient utilisé l'arme nucléaire deux fois au Japon en 1945 et des armes à uranium appauvri en Irak. Accusé des pays occidentaux d'aider Israël à améliorer son arsenal nucléaire violant ainsi l'article 31 du traité de non prolifération... Et qu'avec 117 autres, son pays allait déposer une résolution demandant à Israël de ratifier le traité de non prolifération nucléaire.
Autre temps fort du passage de l'homme au blouson beige, une interview en direct sur ABC News, le lendemain. Dans la vidéo ci-dessus, aux alentours de la 5ème minute s'engage une série de questions au sujet de la possibilité, évoquée par "des journalistes", que Ben Laden se trouve en Iran. Amusé par la stupidité de son interlocuteur, le leader iranien, mi Vergès, mi Dieudonné, entonne le refrain voué, c'est inéluctable, à un succès planétaire : "Ben Laden n'est pas en Iran, mais probablement ici, à Washington, puisque c'est un ami de Bush."
Texte - Samory Touré
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