Vous vous souvenez tous du major Letondot ? Le si coopérant militaire français perdu au Togo. Le pas Bardamu du tout major Letondot. Qui avait si peu envie de se faire photographier là où il se trouvait qu'il en perdit les pédales et se crut autorisé, l'espace d'une perte de contenance incongrue, à s'adresser en commandant de cercle à des citoyens togolais, autorisés, eux, à attendre d'un Français, fut-il militaire, en visite la courtoisie, la volonté de s'intégrer et l'apprentissage de la culture locale.
Letondot n'agit pas seul ! Non seulement la république et l'armée française le couvrent (et le recouvrent même d'un parodique accablement, assorti d'une mise aux arrêts sans commune mesure avec la portée symbolique de son méfait) ; mais il a, sans doute pour ultimement protéger ses arrières, aussi... une moitié.
1. Mme Letondot, Nanabenz à Lomé
"Les Togolais conduisent en évitant les trous, vous doublent sur votre droite, ne s'arrêtent pas aux feux, ni au stop. À cela, il faut ajouter les "zems", mobylettes-taxis, la conduite devient sportive, conduite en zigzag de rigueur. Il faut être très attentif au volant, on finit par faire comme eux, griller les feux et s'imposer."
Dévinez de qui sont ses propros avenants sur les Togolais ? De Mme Letondot ! Si, si, la chère et tendre épouse du conseiller français terreur des journalistes togolais. Pour s'imposer, il faut dire que le digne mari de Mme Letondot sait s'imposer. Question : est-ce que c'est pour faire comme les Togolaises que Mme Letondot a fait avec son mari 5 gamins ? Trois filles et 2 garçons, le dernier a 6 ans, n'est-ce pas, Madame ? Vous n'allez quand même pas pousser le bouchon jusqu'à aller vendre des pagnes au grand marché de Lomé comme les Togolaises ?
Texte - Théau Mbemba vidéo - Noël Kokou Tadegnon