En 1968, Paul Kossoff a 17 ans quand il forme le fabuleux groupe anglais Free avec Paul Rodgers (chant), Simon Kirke (batterie) et Andy Fraser (basse).
Dès le premier album "Tons Of Sobs", il illumine les chansons de Paul Rodgers et d' Andy Fraser avec son touché bluesy au vibrato exceptionnel si caractéristique. La légende dit même qu' Eric « God » Clapton en personne lui demandera de lui livrer le secret de sa technique si particulière.
La carrière du jeune groupe explose en juin 1970 avex l'album "Fire And Water" (produit par Andy Johns) et l'incontournable succès planétaire de "All Right Now" devenu un véritable hymne universel et qui reste à ce jour la signature du groupe, gravée à jamais dans le marbre du Rock And Roll.
Malheureusement, le jeune guitariste brillant et torturé est devenu un junkie instable accroc au Mandrax, LSD et autres pilules miracles, précipitant la séparation de Free après seulement quatre albums, en avril 1971.

Pour promouvoir le nouvel album, le groupe est " On The Road Again ", mais Koss souffre, d'ailleurs le son de sa Gibson a changé, plus question de riffs bluesy épais et lourds, sa guitare est devenue plaintive, saturée de sanglots et de cris. Les concerts sont catastrophiques, Paul s'effondre un soir sur deux. Le groupe se sépare définitivement, laissant le malheureux Koss tout seul, dévasté par ses démons intérieurs et face à son destin de toxico complétement calciné, n'arrivant à surmonter ni ses craintes, ni son extrême sensibilité.
L'horizon commence à s'éclaircir pour Koss : il est clean et le deuxième album "Second Street" est enregistré, une gigantesque tournée US est même programmée, mais le 19 mars 1976, dans l'avion qui le mène à New York, il est terrassé, pendant son sommeil par une crise cardiaque, il avait 25 ans......
Aujourd'hui, comme disait le célèbre "Professeur Ramone" on peut se demander simplement combien de guitaristes des 70's et des 80's, et non des moindres, se sont inspirés de son jeu ? Ah, j'en vois deux qui lèvent le doigt au fond. C'est bon, Angus et Malcolm, vous pouvez baisser les mains et brancher vos Gibson.
Texte - Le briscard de père de Max