L’Aqmi (Al Quaîda déclinée) avait fixé, la semaine dernière, un nouvel ultimatum, concernant l’otage français, affirmant que « sa vie serait en danger si Bamako et Paris n’acceptaient pas l’accord avant la date butoir du 20 février ».
« Le Mali n’entend pas du tout libérer des islamistes radicaux actuellement détenus dans des prisons maliennes, comme l’a exigé Al Qaîda en échange de la libération d’un otage français », affirment des responsables maliens de la sécurité, cités par l'AFP. « Personne n’a à nous dicter notre conduite. Nous sommes un pays souverain et nous prenons les décisions qui nous paraissent nécessaires ». Outre Pierre Camatte, l’Aqmi avait aussi enlevé en Mauritanie trois Espagnols, le 29 novembre, et un couple d’Italiens, le 17 décembre 2009.
Texte - Louis Fall