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Le Gri-Gri International

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Pastore, c'était mieux avant !

Publié par Gri-Gri International Grégory Protche dr sur 3 Avril 2014, 18:00pm

Catégories : #Ordre (du jour)

Pastore   

En royales petites feintes, en gestes gracieusement limpides, en petits ponts subtils et vexants de l'extérieur, en louches géniales aux abords de la surface, en transversales centimétrées, en perpétuelle et éperdue quête du soleil du geste juste et harmonieux, Javier Pastore nous en a tellement montré déjà depuis son arrivée à Paris... son but d'hier soir contre Chelsea, c'est presque trop.

Moi, j'avais pas besoin de preuve de son génie !

On a su dès sa première percée au Parc qu'il serait un de nos Princes.

Un joueur des années 80-90.

Un Dahleb, en moins farceur.

Un Alvès sans gant noir.

Un Susic pas obligé d'attendre ses 28 ans pour avoir l'autorisation de promener son perfectionnisme désillusionné à travers le monde et ses stades.

Un Ginola ni playboy ni carnassier. 

Un de ces "artistes" peu rentables dont Paris a le secret, qui toujours déçoivent et irritent mais à qui tout toujours est pardonné. Même quand les Canalplussiens et l'Équipe l'enterraient depuis bientôt deux ans, jamais l'Argentin n'a perdu ce qu'il reste de supporters au PSG. On est comme ça, nous les Parisiens : on aime peu mais tout de suite et pour toujours.

Le coup de foudre du slalom exprès pour le public le premier soir. 

Ces joueurs dont on finit toujours par se demander si PSG ne joue pas mieux sans eux mais qu'on fait quand même jouer.

Le troisième but du PSG / Chelsea, c'est le but pour les incrédules, les saint thomas du ballon rond qui toujours rateront les Redondo - un des évidents modèles du Flaco (en plus des cannes arquées qu'ils ont en commun). 

Celui que Mourinho n'avait pas prévu. Celui dont Laurent Blanc n'arrivait pas à désespérer.

C'était mieux avant, alors, ça aussi : quand on était que deux ou trois attardés nostalgiques à vénérer Pastore en scred, honteusement au regard des biscotos efficaces d'Ibra le Hun, parce qu'il nous rappelait Antonioni, Rensenbrink et une grappe d'autres.

Maintenant, Javier Pastore, tout le monde va l'aimer.

Photo - dr   Texte - Grégory Protche

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