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Le Gri-Gri International

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Ali Ben Bongo ou le sot qui casse le thermomètre pour faire tomber la température

Publié par JD dr www.legrigriinternational.com sur 1 Février 2011, 07:59am

Catégories : #Politique

Ali Bongo le Mollah'Son nov 2010 maçonnerie www.legrigriinternational.com

Ali Ben Bongo, fils du Mollah Omar, dit le Mollah'Son...

 

L’arrestation, le 31/01/11 au petit matin, du député Georges Bertrand Békalé à son domicile, est venue confirmer, s’il en était encore besoin, la vraie nature du pouvoir usurpateur d’Ali Ben Bongo : une dictature sans foi ni loi. Une dictature qui traque les Gabonais jusque dans les lieux de culte. L’interpellation, aussi scandaleuse qu’illégale du Révérend Nadia Jocktane, le 30/01, dans les locaux de son église, située en plein cœur de Libreville, en est la plus parfaite illustration. Pendant plus de 24 heures, cette jeune mère de famille a été retenue dans les locaux de la Police judiciaire. Son crime ? Etre l’épouse de l’Evêque Mike Jocktane que les forces de l’ordre tiennent absolument, pour de sombres motifs, à neutraliser. Mais, quoi qu’ait pu faire l’Evêque, rien, absolument rien, du point de vue du droit ni de la justice ne saurait justifier la prise en otage de son épouse. Ali Ben Bongo est un tricheur. Il a volé la victoire d’André Mba Obame. Et la seule réponse que le voleur démasqué trouve à apporter pour, espère t-il, masquer sa forfaiture, c’est de terroriser les partisans et proches du Président élu. Un coup d’épée dans l’eau : la brutalité des mercenaires au service d’Ali Ben ne semble pas du tout entamer la détermination des Gabonais à voir s’installer à la présidence celui pour qui ils ont voté en août 2009. Les violentes manifestations qui ont secoué Libreville le samedi 29/01 sont là pour le rappeler. Ou encore la déclaration de Nadia Jocktane sur Facebook,  le jour de sa libération : « Je suis de retour à Libreville pour libérer les captifs par la puissance du Saint-Esprit ».

Faire tirer sur la foule, arrêter des serviteurs de Dieu ou des parlementaires, dissoudre des partis politiques, c’est un peu comme le sot qui casse le thermomètre pour faire baisser la fièvre. Les citoyens ont décidé de ne plus se taire, d’exiger le respect de leurs droits. A leurs yeux, le député Georges Bertrand Békalé fait partie de la longue liste des martyrs de la démocratie gabonaise. Fils de feu Obiang Etoughé (ancien ministre), Monsieur Békalé est un acteur politique national de premier plan. De 2006 à 2009, il a siégé à l’Assemblée nationale pour le compte du 2ème arrondissement de Libreville, lorsque le titulaire du poste, Jean Eyeghé Ndong, occupait les fonctions de Premier ministre. Ayant rejoint l’Union Nationale dès sa création, en février 2010, Monsieur Békalé a entrainé dans son sillage un grand nombre de militants de sa circonscription politique. Les éléments de la Police judiciaire qui sont passés l’arrêter ce matin l’ont entrainé vers une destination inconnue. Selon des sources proches des milieux policiers, une liste de militants et cadres de l’Union Nationale à « neutraliser » serait en circulation. En somme, une chasse à l’homme bien planifiée, au nez et à la barbe de la « communauté internationale » franco-américaine.

 

Photo - dr     Texte - JD

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