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C'est à la ouattariste plate-forme Abidjan.net que l'on doit la révélation de la perle du jour.
La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, a dans un communiqué rendu public, le jeudi 22 janvier, félicité les autorités judiciaires ivoiriennes pour l’acte posé en faveur des pro-Gbagbo. A savoir l'élargissement - "provisoire" - de 50 prisonniers politique et le dégel de 31 comptes bancaires de personnalités pro-Gbagbo, annoncés mercredi 21 janvier dernier.
Pour Mme Aïchatou Mindaoudou il s'agit d'un acte qui « contribuera à renforcer la confiance entre les acteurs politiques et à consolider le dialogue politique ». Un acte qu'il conviendra de poursuivre pour « un traitement rapide et définitif des dossiers de l’ensemble des détenus de la crise post-électorale ». La représentante spéciale a lancé un appel à l’ensemble de la classe politique ivoirienne en l’exhortant à « persévérer dans la dynamique de réconciliation nationale engagée ». Avant de rappeler que son organisation « ne ménagera aucun effort, dans le cadre de son mandat, pour accompagner la Côte d’Ivoire sur la voie d’une stabilité durable. »
Rappelons que le coup d'état politico-médiatico-militaire perpétré par la France contre le dernier président élu de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, en vue d'installer l'employé Ouattara à la tête du pays et des instances africaines clés, a eu lieu en avril 2011.
Recommander de poursuivre un « un traitement rapide et définitif des dossiers de l’ensemble des détenus de la crise post-électorale » QUATRE ANS après les faits et leurs effets ?
Se féliciter d'une amorce circonstancielle - procès de Simone et impunité coûteuse et voyante des rebelles faits rois (justice des vainqueurs).
Assurer que l'ONU « ne ménagera aucun effort, dans le cadre de son mandat, pour accompagner la Côte d’Ivoire sur la voie d’une stabilité durable » Exactement ce que le machin s'engage à faire depuis au moins 2002.
Pour mémoire, en octobre 2010, quelques semaines avant la présidentielle, le même ONU dénonçait officiellement le fait que la rébellion n'était pas désarmée, qu'elle était même richement dotée en nouvelles armes... et s'en lavait les mains, en se défendant d'avance : nous vous avons prévenus, il en faut pas organiser ces élections que nous vous obligeons à organiser.
Chaka Hama Zulu