Une façon comme une autre de réfléchir à la question de la succession à la tête de l'État... les grands moments d'un article du très informé site www.delanopolis.fr
"Rappelons-nous plutôt le moment où l'actuel maire de Paris a dit qu'il était disposé à transiger dans le cas Chirac : octobre 2009. Comme par hasard, la ténébreuse affaire Jean-Bouin commençait à lui donner des sueurs froides. La brigade financière venait de l'entendre dans le cadre d'une enquête pour délit de favoritisme et de prise illégale d'intérêts. La possibilité de la mise en examen du maire était ouvertement évoquée par la presse"
"Autre affaire embêtante pour Delanoë et qui reste en suspens : le marché d'enlèvement des ordures ménagères où la présidente de la commission d'appels d'offres de la ville, Mireille Flam, est mise en examen. Une fois encore, le maire de Paris a été entendu par la brigade financière et la trace de rendez-vous malencontreux avec l'avocat d'un des accusés a été retrouvé dans un agenda saisi par la police. On embête Woerth pour bien moins que ça dans les médias ... Bref, Delanoë avait des raisons de jouer la bonne volonté et l'apaisement tout azimut"
"Depuis quelques temps, les gages de bienveillance de l'Etat vis-à-vis de la mairie et du maire se sont multipliés. (...) Offre de présider l'Atelier international pour le Grand Paris, invitation à l'Elysée sur ce sujet qui devrait être suivie d'un déplacement de Sarkozy à la mairie, autorisation donnée par Borloo à l'opération sur la pelouse d'Auteuil qui a permis de débloquer le dossier Jean Bouin la veille même d'une audience cruciale au tribunal, inertie du ministère de la culture face à la destruction de la tribune Art déco de Jean Bouin, réticence à déférer au tribunal administratif un marché manifestement illégal attribué à Mangin aux Halles, réticence à exiger une expérimentation du réaménagement de la place de la République, bienveillance générale dans le traitement du prolongement absurde du tramway, etc ..."
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