Que son élection, en novembre 2088, à la tête du Conseil représentatif des âmes, pardon, des associations noires (Cran) ait été annulée ces jours-ci par le tribunal de Paris chaut à peu près autant à Patrick Lozès que le taux réel de participation aux élections congolaises au Son of the Beach Sassou, que le nombre de morts à Port-Gentil à Ali9 ou que la laïcité à Gorgui Wade…
« Je n'ai pas vu ce jugement, mais s'il faut refaire une élection, on refera une élection », a-t-il réagi. Le litige, qui a pour origine des dissensions entre M. Lozès et certains membres du Cran, porte sur le fait que seules des associations adhérentes (et non des personnes physiques) avaient pu voter lors de l'assemblée générale du 23 novembre 2008.
Bonus comique : Parallèlement, Patrick Lozès demandait au tribunal d'interdire aux plaignants d'utiliser publiquement la dénomination du Cran. Il a obtenu gain de cause sur ce point.
Pour mémoire : Créé en 2005, le Cran regroupe 120 associations et fédérations d'associations, qui ont pour objectif la lutte contre les discriminations, ainsi que la mémoire de l'esclavage et de la colonisation. Amen.
Prochaine étape : Lozès va-t-il changer la constitution du Cran pour pouvoir à nouveau se présenter ?
Imagine-ton pareil débraillé au Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) ? ou même au Crim (Conseil représentatif des institutions musulmanes, se fait aussi appeler CFCM).