Si l'on en croit le Rue89 de droite Atlantico (comme si Rue89 était de gauche, enfin...), qui lui-même se fait l'écho (ferme ta gueule, répond-on à l'écho) de Gala, il y aurait un "problème" avec la Miss Angola devenue récemment Miss Univers, la somptueuse Leila Lopes. Comme de par hasard... "Une semaine après avoir été couronnée Miss Univers, Leila Lopes voit sa victoire contestée. Elle aurait en effet menti pour accéder à l’élection de Miss Angola." N'a-t-on pas déjà vu-lu-entendu cette petite musique ? Leila Lopes, avant de concourir universellement, fut Miss Angola britannique. Et, pour pouvoir l'être, il lui fallait résider au Royaume Uni, alors qu'elle aurait alors vécu en Angola. Extraordinaire ironie qui amènerait presque à regretter qu'une Africaine se fit passer pour immigrée alors qu'elle vivrait sagement dans son pays, aux frais des contribuables de celui-ci, sans profiter d'aucun avantage ou service social indu...
Démarre ici, dans l'article d'Atlantico, la valse des conditionnels honteux : selon un site argentin, un des organisateurs du concours intersidéral, "aurait" procuré à Leila Lopes de faux documents lui permettant de se faire passer pour une étudiante. Et le même organisateur peu scrupuleux "aurait" déjà agi de même en 2009, avec une Miss venue... non pas de Scandinavie ou des USA, mais bien entendu d'Afrique et en l'occurrence du Cap Vert.
Serait-ce le nouveau "truc", le nouveau "gimmick", le nouveau "gri-gri" des racistes : utiliser de bénins et hypothétiques mensonges dans les parcours des Africaines pour pouvoir les priver, comme Nafissatou Diallo, du statut de victime d'une agression sexuelle, ou comme Leila Lopes, de celui de reine de beauté universelle...
Photo - Reuters Texte - G.P.