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Le Gri-Gri International

Le Gri-Gri International

Littérature - Politique - Philosophie - Histoire - Sports - Économie


Les éditions du Gri-Gri sont fières de leur auteur Théophile Kouamouo

Publié par Alexis Dieth Fabien Hulot www.legrigriinternational.com sur 16 Octobre 2012, 09:02am

Catégories : #J'accuse Ouattara

Kouamouo couv 2

Le texte repris ci-dessous, et écrit par un docteur depuis Vienne (sic), est paru initialement dans les colonnes du Banco puis sur le blog du Président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Guillaume Soro. Théophile Kouamouo s'en est montré assez satisfait. Il y a vu la preuve qu'il avait "visé juste".

Sur le plan éditorial, comme chacun sait, rien ne vaut une bonne polémique pour vendre un livre. Ne sachant trop comment nous y prendre, nous errions lamentablement à la sortie de l'été, en nous demandant, mais où placer cet auteur explosif et ce livre décapant... et alors ? Et alors ? ET ALORS ? Hé, hé... Soro est arrivéééééééé, sans se presseeeeeeeeeer...

Après avoir mis sa plume au service de Gbagbo, Théophile Kouamouo l’éditorialiste et fondateur du Nouveau Courrier   s’était enrôlé sous  Mamadou Koulibaly  sans renoncer pour autant  à  Gbagbo !  Quoique  ce dernier aie   été, entre temps,  lâché pour de bonnes raisons  par Mamadou Koulibaly !! Revoilà Théophile Kouamouo,  le « souverainiste »  et le dénigreur  de la communauté internationale  sous Gbagbo,  appelant aujourd’hui la communauté internationale  à  installer  à la présidence de la République de côte d’Ivoire,   l’ex-banquier  Charles  Konan Banny   selon lui « le seul rempart contre le chaos »  et  le seul à pouvoir  instaurer un véritable rééquilibrage politique en Côte d’Ivoire!  Sous le prétexte  de la défense de la démocratie, revoilà  Théophile Kouamouo le défenseur résolu de la dictature ethniciste meurtrière de Gbagbo,  s’en prenant  au Président de la république Alassane Dramane Ouattara   et  au Président de l’assemblée Nationale Soro Kigbafori  Guillaume  !

Que dissimule  cette étrange  tribune du croisé camerounais  de l’anticolonialisme dogmatique qui a toujours ferraillé  en Côte d’Ivoire contre  néolibéralisme   et contre la communauté internationale ? Que cache cet appel surprenant au soutien  de la   communauté internationale  à   Charles Konan Banny contre Alassane Dramane Ouattara ? Cet appel du tambourinaire du FPI  qui pourfendait,  il y a peu,   le soutien  de la communauté internationale à Alassane Dramane Ouattara contre Laurent Gbagbo  est-il un appel désintéressé  et sincère ? Est-il   guidé  par  le souci de défendre  la démocratie ivoirienne  et la sécurité publique  propice à la santé de son économie ?  Cette exhortation à un  rééquilibrage politique ethniciste  n’est-elle pas  plutôt  motivée   par   la sournoise intention de semer,  dans un but politique,  la zizanie au sein du  PDCI  au profit d’un tiers ?  Ce dévolu,  brutalement jeté par ce tambourinaire  du FPI  sur le  président de la Commission Réconciliation  Charles   Konan Banny  n’est-il   pas   guidé   par le fourbe désir de négocier   l’impunité des dirigeants du FPI contre un soutien politique qui aménagerait les conditions de leur retour au pouvoir? Charles   konan Banny n’est-il pas finalement  le joker du FPI qui cherche à se tirer de son pétrin en s’affublant d’un masque ?


cap blog soro théo 2 10 2012


Cette intervention impromptue nous suggère donc  une hypothèse : L’on pourrait supposer que,  dans le vain calcul  sournois  de  ce plumitif  de  la  désinformation et de la propagande,  il faut faire d’une pierre deux coups : Œuvrer pour obtenir  l’impunité des dirigeants emprisonnés du FPI afin de leur réaménager une virginité politique en  travaillant  à  la promotion politique  d’un ancien banquier international  en charge de la commission de Réconciliation  pour faire pièce à Alassane Dramane Ouattara. En soutien aux  manœuvres de déstabilisation ourdies depuis le Ghana,   il faut donc œuvrer  à la division du PDCI  en opposant Bédié à Banny  pour permettre  au FPI  de rafler la mise  dans le  chaos politique  que provoquerait  le  chaos sécuritaire. Le recours  éminemment suspect  à Jean-Louis Billon,  la porte parole du patronat ivoirien,  pour camoufler la problématique de la libération de Gbagbo et de ses complices  sous  le thème d’une réconciliation requise par le secteur de l’entreprise et par les acteurs économiques, conforte  notre  hypothèse. Théophile Kouamouo  ne  fait  pas  parler  Jean-Louis  Billon  au nom la santé économique  et financière de la Côte d’Ivoire  dont il n’en a cure et  que le FPI n’a pas hésité  à  brader et à détruire pour tenter de conserver le pouvoir et qu’il met en péril aujourd’hui dans une logique purement instrumentale pour tenter de se repositionner dans le jeu politique. L’éditorialiste du Nouveau Courrier  recentre l’attention sur  la réconciliation au moyen de l’insécurité  entretenu par les porteurs de glaive du FPI  en utilisant Jean-Louis  Billon et Charles Konan  Banny pour tenter d’obtenir la libération de ses mentors. Sous les prétextes  fumeux  du rééquilibrage politique et de la sécurité,  il abat la carte  Charles Konan Banny   prétendu  « rempart » contre un prétendu  « chaos »   en vue d’un  rééquilibrage politique de nature ethniciste  qui profiterait finalement à la bande à  Gbagbo.

Cette tribune de l’éditorialiste du Nouveau Courrier est donc  en réalité un plaidoyer pour tenter d’obtenir  l’élargissement judiciaire pur et simple  de ses mentors  emprisonnés  et pour  rétablir,   dans la politique ivoirienne,   une logique ethniciste qui fait peu de cas de l’unité nationale et de la démocratie citoyenne que le peuple ivoirien a conquis de haute lutte.  Au-delà de cet objectif immédiat,   la plume mercenaire de l’éditorialiste du Nouveau Courrier qui ignore superbement  l’avis du peuple ivoirien  révèle  un objectif plus global : l’agitation subversive multidimensionnelle des membres de l’ex-gouvernement vise à   empêcher  que le premier  quinquennat de la démocratie  ivoirienne  ouvert par les élections transparentes de 2010  parvienne à son terme. Il faut empêcher la consolidation de  la démocratie ivoirienne fondée sur une conception citoyenne de la nationalité.  Cette consolidation  ruinerait  à jamais l’espoir du  retour au pouvoir  d’un FPI  gangrené  par  son idéologie ethniciste.  Il faut   combattre par la même occasion la diffusion,  en Afrique,  de cette  conception citoyenne de la démocratie.  L’étrange silence de Théophile Kouamouo quant aux problèmes concernant la démocratie et la bonne gouvernance  qui se posent au Cameroun dont il est originaire atteste de l’opportunisme de ce  mercenaire de la plume qui n’intervient ici que pour le profit de son mentor et pour défendre la cause d’un ethnicisme politique rétrograde!!     En témoigne l’ardeur avec laquelle, le trémolo dans la voix,  il  implore, jusqu’au ridicule,  la communauté internationale  :  « La communauté  internationale_ écrit-il_ devrait comprendre qu’en soutenant Banny, en se rangeant aux côtés d’un véritable rééquilibrage politique, y compris par les moyens de pression et de contrainte traditionnels -il n’y a pas que la «démocratie des bombes»-, elle pourrait bien réparer ses erreurs et trouver une porte de sortie honorable face à la dictature de plus en plus rétrograde qu’elle a contribué à installer et qu’elle ne contrôle plus du tout ». En clair,  la communauté internationale  soucieuse de soutenir la diffusion en Afrique d’une  démocratie citoyenne superstructure politique de l’économie libérale ouverte,  doit œuvrer à réinstaller   en Côte d’Ivoire  un rééquilibrage politique de nature  ethnique qui  favoriserait le retour  à une économie d’ostentation et de subsistance  moyenâgeuse et  fermée. Elle doit œuvrer   à remettre en selle,   par devers Charles  Konan Banny,  une dictature ethniciste  xénophobe qui n’a pas hésité à détourner massivement le trésor public et à saccager le tissu économique ivoirien pour tenter de conserver le pouvoir.

 

Autant dire que l’appel  criminel  de l’éditorialiste du Nouveau Courrier, de cet étrange défenseur de la démocratie qui souhaiterait que les forces armées de la République de Côte d’ivoire restent  l’arme au pied devant les attaques armées subversives de ces derniers jours,     risque de tomber dans des oreilles de sourds. Cet appel désespéré ne révèle  qu’une chose : le désarroi d’une bande de gangsters politiques en fuite, définitivement décrédibilisés,  qui ne supportent plus l’exil   et qui enragent  de voir le peuple ivoirien reprendre pleinement  en main  sa  souveraineté  politique pour  avancer résolument, avec courage,  sur le difficile chemin de l’émancipation économique!

Dessin - Fabien Hulot ; capture d'écran blog Soro   Texte - Dr Alexis Dieth (Vienne. Autriche)

PS : oui, nous ne l'avons ni édité, ni corrigé, cet article d'un docteur viennois. Nous l'avons copié-collé depuis le blog de Soro. Rigueur journalistique et hygiène intellectuelle.

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