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Le Gri-Gri International

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La Commission Dialogue ne croit plus à la Vérité et à la Réconciliation sous Ouattara, dixit RFI

Publié par dr RFI www.legrigriinternational.com sur 26 Juin 2012, 10:10am

Catégories : #Côte d'Ivoire - Élections 2010

konan banny

Charles Konan Banny, dit l'Agenouillé, envoie dire par un sbire que la CDVR met en garde ADO

En Côte d’Ivoire, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) met en garde le pouvoir contre les arrestations ou les enlèvements de membres de la « galaxie patriotique », partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo.

(Depuis le temps qu'on leur disait. Pourquoi la CDVR et RFI s'y mettent maintenant ?)

Ces derniers temps, les interpellations se font de manière illégale par des soldats en civil, et sont suivies de détentions, parfois dans les camps militaires.

(Même remarque que précédemment).

C’est la première fois que la Commission dialogue, vérité et réconciliation interpelle publiquement le pouvoir en place.

(C'est la première fois ou presque que Radio France s'en fait l'écho. Osera-t-elle bientôt enquêter seule, et trouver ce que tout le monde voit-sait-dit et ne plus attendre ?)

Charles Konan Banny, le président de la CDVR, avait été jusqu’ici critiqué pour sa frilosité à dénoncer les actes du gouvernement envers l’opposition, pouvant être assimilés à une sorte de vengeance, comme le rassemblement autorisé du Front populaire ivoirien (FPI, parti de l'ex-président Gbagbo) du 21 janvier dernier, dispersé dans la violence.

(On pouvait aussi rappeler que l'Agenouillé fut Premier ministre de consensus de Gbagbo, durant la rébellion, vers 2005, qu'il est historiquement cadre du PDCI... on pouvait même s'hasarder à demander pourquoi il avait finalement renoncé à rendre visite au plus célèbre prisonnier du monde à La Haye, la semaine dernière, et si c'était bien en "ami" qu'il venait et non pas en qualité de président de la CDVR)

(De même qu'on pouvait rapporter, avec rigueur et précision, qu'il y avait eu plusieurs blessés dans les rangs exclusifs des manifestants FPI, et pas seulement de "la violence", qui donne par sa formulation à penser qu'elle fut l'oeuvre des deux camps).

Cette fois, l’ancien Premier ministre Banny a laissé son conseiller chargé de la jeunesse, Karim Ouattara, protester contre les arrestations arbitraires qui visent depuis plusieurs jours des responsables de la « galaxie patriotique ».  « Je ne peux pas comprendre que pendant qu’il y a une Commission dialogue, vérité et réconciliation qui travaille à ramener la confiance entre les uns et les autres, on ait l’impression qu’il y a un bulldozer derrière nous qui efface les traces, a lancé M. Ouattara. C’est très difficile à accepter cela ».

(Ça, Banny pouvait le dire sans risquer de finir Lida-Kouassissisé).

« On ne peut pas nous demander d’œuvrer à ce que tous les Ivoiriens qui sont en exil puissent rentrer en Côte d’Ivoire, continue-t-il. Lorsque nous, on parle à ces personnes-là, elles nous disent : "Mais on a l’impression que vous, au sein de la Commission dialogue, vérité et réconciliation, vous êtes là juste pour nous appeler vers le pays pour qu’on nous incarcère !».

(Rabatteurs, ça s'appelle en langage courant).

Selon Karim Ouattara, les autorités actuelles proclament que la Côte d’Ivoire est un Etat de droit.

(Mais qui les croit ?).

(Au fait, personne sur RFI pour commenter la prestation du "ministre" de l'Intérieur de Ouattara, le plissé du front Hamed Bakayoko ? Mais si, voyons, y'a pas dix jours sur la RTI. Un festival. Fallait le voir, ce nigaud aussi fat que bas du front, convaincu qu'il allait convaincre... exposant fièrement ses trophées : un plan de communication médiatique, qu'il faisait passer pour celui d'un complot militaire (lol) ; les "aveux" de l'ancien ministre de la Défense de Gbagbo, Moïse Lida Kouassi, les yeux javellisés par la trouille et les heures précédentes, sûrement charmantes, exquises et douces, avec Hamed en accoucheur d'aveux forcés... incapable d'imaginer une seconde dans sa grosse tête pleine d'eau que ces "aveux" risquent à l'international de dévoiler en une séquence ignoble toute l'ignominie d'un régime. Malgré le silence complice accablant d'RFI).

« Ni vengeance, ni impunité », c’est ce que dit souvent Charles Konan Banny depuis qu’il est à la tête de la CDVR. Son conseiller chargé de la jeunesse demande au pouvoir que les arrestations respectent les procédures prévues par la loi.

Photo - dr      Texte - RFI + Le Gri-Gri

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