Voiture d'un militant du FPI caillassée en novembre 2011
30 mars. Gagnoa. Siège du FPI local. Laurent Akoun, Secrétaire général : « Dans une lutte, il faut clairement dire ce qu’on veut et indiquer les moyens pour y parvenir. Le but de notre lutte, c’est de revenir au pouvoir. Et nous allons le faire. Non pas par les armes. Mais par la voie démocratique. C’est-à-dire par les urnes ». Selon Notre Voie : pour reconquérir le pouvoir, Laurent Akoun estime que le Fpi doit relever trois défis majeurs. A savoir, la libération du Président Laurent Gbagbo : « c’est un billet aller - retour que le Président Gbagbo a pris pour la Cpi ». La libération du président du Fpi, Pascal Affi N’Guessan et de tous les autres prisonniers politiques dont Simone Gbagbo et Abou Drahamane Sangaré. « Aujourd’hui, Affi N’Guessan est le seul prisonnier à la prison de Bouna. Qu’est-ce qu’il a fait ? Si ce n’est pas une volonté de vouloir le tuer, comment expliquer une telle méchanceté ? »
Ultime défi : le retour au pays de tous les exilés politiques. « Notre Constitution indique qu’on ne doit pas contraindre un fils ou une fille du pays à l’exil. Malgré cela, rien n’est fait par les tenants du pouvoir pour permettre le retour des exilés. Bien au contraire, le pouvoir est prêt à les arrêter dès qu’ils rentrent au pays. A preuve, ils ont arrêté l’avocat de Mme Gbagbo, Me Dadjé avant-hier à l’aéroport alors qu’il rentrait de France où il était en exil ».
S’agissant des discussions avec le gouvernement : « les patrons qui ont installé les gouvernants actuels au pouvoir leur ont dit de discuter avec le Fpi, faute de quoi, ils ne leur donneront pas d’argent ». Le SG du FPI annonce que son parti est prêt à discuter, mais sans réduire la question à celle de sa participation au gouvernement...
Photo - dr Texte - L.F.