Quelques raisons, sans même l'avoir lu, d'acheter le livre d'Olivier Cachin sur Michael Jackson

Publié par Gri-Gri International sur 6 Juillet 2009, 16:14pm

Sans l'avoir lu ni même seulement eu en main, je sais déjà que, sur Michael, Cachin a à peu près écrit ce qui se fera de mieux en français. (Et que tout le monde finira par l'avouer).

Ce serait justice que pour une fois sorte (et triomphe) en premier un livre solide, érudit, pointu, pas crapuleux, relu, fidèle, fan ce qu'il faut... entre l'éternelle adolescence du collectionneur de vinyls et la rigueur de l'ancien du Matin qu'est Cachin

Le livre était prévu pour septembre. Prêt en juin. Il sort finalement le 17 juillet.

Ce qu'il faudrait, c'est relire les (plusieurs ?), chroniques consacrées à Michael par Cachin dans les colonnes de Picsou (là qu'il parle de ceux qu'il aime vraiment, bien plus que dans les magazines où il est passé, qu'il a dirigés ou dans lesquels il écrit en ce moment).

Ce qu'il faudra : lire la prochaine chronique de Cachin sur Michael dans Picsou.

C'est bête, je m'apprêtais à consacrer à son dernier livre, celui sur Les 100 plus grands disques soul funk rn'b (éditions Tournon) une série de petits sujets surtout richement illustrés.

Même la préface de Manoeuvre le blasé, c'est pas grave. (Ça peut rapporter du lecteur-acheteur venu de la Nouvelle star, non ?)

Cela dit, musicalement, le préfacier idéal eût été Bertrand Burgalat (personne comme lui pour déplorer la place qu'occupait Michael dans la musique depuis 30 ans).

Certitudes : tout, toutes et tous y seront ; rangés dans le bon (dés)ordre ; ce sera agréable à lire ; Motola de Sony sera convié(et pas pour parler de Mariah Carey) ; il sera question des droits d'édition des Beatles, que possédait Michael pour moitié (tout ne sera pas, donc, joli-joli) ; du harcèlement et saloperies en tous genres subis par Michael à cause des droits d'édition des Beatles ; de son père ; du livre de La Toya ; du disque de La Toya (j'ai les deux) ; de l'enregistrement de "We are the world" (qui est bien quand même... je veux dire, comme mauvaise chanson. Par rapport à "I just call to say I love you", de Stevie, sur l'échelle de l'impardonnabilitié, c'est moins mal situé)... Je parie qu'il y aura même un beau portrait de Biggie, à l'occasion de l'évocation de leur "duo"... (un mort et un fantôme...).

Certitudes II : ce ne sera pas un faux fan qui vendra du "premier livre sur Michael Jackson après sa mort" ; ni Bernard Violet (ou le premier Inrockeux ou Libérateur venus) ; Cachin sera bon en promo, fera de bons choix d'extraits rares à rediffuser à la télé, fédérateurs et significatifs, des titres injustement oubliés à redécouvrir, des collaborations surprenantes à mettre en lumière, des influences inimaginables...

GP

Michael Jackson, Pop life est un livre écrit par Olivier Cachin (créateur-présentateur de Rapline, première - et dernière (du moins sur le hertzien... donc dernière) - émission consacrée au rap ; fondateur-rédacteur en chef du magazine des autres musiques (rap, électro, reggae, techno, world, afro, caraïbes) L'Affiche ; rédacteur en chef du magazine des cultures urbaines Radikal... plus des tas de collaborations et encore plus de bouquins, sur le rap, sur Eminem, sur Nino Ferrer, sur le reggae... et en plus ami fidèle malgré tout (tout est dans le tout) de Doc Gynéco), et paru aux éditions Alphée-Jean-Paul Bertrand

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