Mercredi 23 juin 2010. Journal télévisé de France 2. Après ses récentes et apocalyptiques sorties sur les Bleus (l'Alphonsine Mbie N'na francaise, Roselyne Bachelot dut la gronder, lui demander de la fermer et la corriger publiquement), chacun espérait que la Sar-Cosette Rama Yade allait gentiment rentrer à Paris et y observer le cicatrisant silence que ses déclarations rendaient indispensable. Las. Gorge, visage et front maquillés différemment - sa façon d'être tricolore ? -, la Secrétaire d'Etat aux Sports a profité de la gargantuesque complaisance du Playmobil du service public, David Pujadas (ne lui posant pas une question après un sujet pourtant éloquent sur Eric Woerth décorant l'employeur de sa moitié), pour humilier, plus que tout un peuple : une langue : le français ! Et avec tout un monde : la Francophonie ! Se faisant le pénible et maladroit écho de son gourou - rendu lui même anachroniquement bouffon par les déclarations préalables de Patrice Evra, annoncant que les joueurs abandonnaient toutes leurs primes -, Rama Yade a eu ce mot douloureux : "Les joueurs ont accepté d'eux-même de ne pas percevoir de primes." Il parait que l'exemple doit venir d'en haut...