C'est paru dans l'Humanité tout fraîchement. On savait que la Moitié de Carla avait fait poser des figurants tout le long de sa promenade au zoo - visite d'un chantier, avec un casque et tout.
Professionnel et consciencieux, il a voulu bien faire et entamer le dialogue. D'humeur joviale, nous rapportent les témoins, il a serré des mains et échangé. Inspiré, il leur a même lancé le délicieux et compatissant, présidentiel pour tout dire : "Bon courage pour travailler en plein air". En verve, affûté du verbe, il a changé de braquet : "Travailler en plein air, ce doit être plus agréable en été qu'en hiver". Ce qu'aucun représentant honnête de l'opposition ne saurait contredire. Concerné, impliqué, il ajouta même, pour balayer les éventuelles objections : "Je préfère les journées comme cela que quand il pleut". La messe était dite, la cause entendue : Sarkozy parlait l'ouvrier !
Il allait refaire les poches des Le Pen, father and daughters...
Pourquoi a-t-il cru bon d'ajouter à l'adresse d'un ouvrier noir le pénible : "Ça change du pays, quand il fait moins 8"!?