Après avoir défendu un Roman Polanski qu'il croyait "Polonais" (l'eût-il si ardemment fait s'il l'avait su gaulois de naissance ?) de l'accusation de viol sur mineure qui le poursuit depuis une trentaine d'années, sous prétexte que la gamine ayant déjà "couché" il ne pouvait tout à fait s'agir d'un viol (si, si, il a aussi dit ça)... à bout de force, échevelé et hirsute, à la fin de l'émission, il a opéré un douteux rapprochement entre les situations du cinéaste et du chanteur défunt (et innocenté, lui) Michael Jackson...
Oubliant que, au terme de son raisonnement, si Michael Jackson était pédophile, alors Polanski aussi et que si Michael Jackson ne l'était pas, Polanski l'était quand même !
Sa formule finale, juste avant le générique, résuma ce qui doit tout à la fois lui tenir lieu d'identité, de raisonnement et de morale : "Chacun son élite". De quels peuples Michael Jackson et Roman Polanski représentent et incarnent-ils "l'élite", dans le cerveau anéanti d'Alain Finkielkraut...