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Retrouvez ci dessous Il n'est pas encore minuit - extrait du livre de Grégory Protche, On a gagné les élections mais on a perdu la guerre -, récit minute par minute de la manipulation médiatico-politique aboutissant au coup d'état franco-onusien contre le président élu de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo fin 2010 début 2011...
Et, plus particulièrement, le rôle criminel de la Commission électorale dite indépendante et en fait ouattariste pour 80% de sa composition...
Et, encore plus particulièrement, la scène tragi-comique du mercredi 1er décembre 2010, à 23h57, puis 58 et 59, durant laquelle le président de la dite CEI - en photo ci-dessus, Youssouf "Vuitton" Bakayoko, lié familialement au "loubard" Hamed Bakayoko (rebelle puis "ministre" et dauphin potentiel de Ouattara aujourd'hui) -, à l'heure où celle-ci cessait d'officier, incapable de produire des résultats "consolidés par consensus", continuait de répéter à la presse hilare et incrédule face à tant de désinvolture qu'il n'était pas encore minuit...
PS : rappelons, pour l'histoire qui nous impose ses devoirs, qu'alors que la CEI avait organiquement cessé de pouvoir prétendre dire les résultats de la présidentielle ivoirienne, au profit du Conseil constitutionnel, littéralement porté par les ambassadeurs américains et français, Bakayoko se présenta non pas dans un lieu neutre et appartenant à la République ivoirienne, comme le ministère de l'Intérieur ou le Palais présidentiel, comme il est de coutume dans toutes les démocraties, mais, comme dans une caricaturale dictature africaine, depuis le QG d'un des candidats, celui de l'ancienne puissance coloniale, Ouattara, l'Hôtel du Golf, face à la presse occidentale exclusivement, où il proclama des résultats si manifestement faux et truqués qu'on ne permit jamais leur recompte... les médias nationaux, susceptibles de s'émouvoir d'entendre une CEI hors délai prononcer un résultat qu'elle était incapable de valider et de justifier, ayant été tenus soigneusement tenus éloignés de la forfaiture.
PS 2 : à peine avait-il trahi son pays et sa mission à la tête de la CEI que Youssouf Bakayoko quittait la Côte d'Ivoire pour...Paris ! Où RFI, à l'époque, lui permit de mentir encore un peu plus.