GOMA (R.D. du Congo) - « Le M23 n’a pas l’intention d’entrer dans la ville de Goma », m’assurait le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, le porte-parole des rebelles, le 18 novembre.
Nous nous trouvions alors à Kibati, une autre ville du Kivu, la région de l’est de la République démocratique du Congo dévastée par la guerre. Arrivant du Rwanda, j’étais entré dans le pays quelques heures plus tôt, dans la zone contrôlée par le gouvernement. Je m’étais ensuite rendu plus au nord, jusqu’au secteur contrôlé par la rébellion.
Trois jours plus tard, Kazarama prenait la parole devant des milliers de personnes massées dans le stade de football de Goma (photo ci-dessous). « Goma, bonjour ! Je suis un des vôtres. Je vous aime beaucoup, c’est pourquoi je suis ici », lançait-il à la foule en swahili.
Je n’en croyais pas mes yeux. Goma, ville stratégique, est régulièrement menacée par les diverses milices. Mais c’était la première fois qu’elle tombait depuis quatorze ans.
La suite du récit (et des photos) sur le site de l'AFP.