Il y a un peu plus d'un an (voir ICI), nous vous informions que, suite à une de ses chroniques parues dans Marianne (et recueillies, on l'imagine en un livre), diverses associations antillaises avaient réagi aux propos de Nicolas fils de Bedos. Plusieurs expressions avaient heurté. L'indolence insulaire. Les hanches guadeloupéennes. Enculé de nègre. L'oisiveté...
Il n'était alors pas question de plainte. Nous avions relayé à cette occasion une vidéo qui atteste de la volonté exprimée alors de protester et condamner les propos du fils de Guy Bedos sans pour autant le traîner devant les tribunaux.
Ce jour (24/01/14), le Huffington Post d'Anne Sinclair - 25 jours sans mention de la manifestation de 30 000 migrants africains en Israël, contre 861 articles et tribunes consacrés à Dieudonné - annonce qu'il y avait en fait eu une plainte, déposée par le Collectif des Antillais, Guyanais, réunionais et Mahorais.
Celle-ci a abouti à la mise en examen du fils de bouffon (ou bouffon fils de) le 16 décembre 2013 pour "complicité d'injure publique raciale", selon des informations du Parisien.
"Sans rapport avec l'affaire Dieudonné", puisque cela n'allait pas sans le dire.
"En apprenant le dépôt de cette plainte l'année dernière, nous dit le Huffington Post, Nicolas Bedos s’était désolé que ses auteurs aient compris "l’inverse" de son message, rappelle Le Parisien. Le chroniqueur avait alors expliqué que les "expressions qui [lui] sont reprochées sont mises dans la bouche de personnes qu'[il] critique".
Comme c'est bête. Idiot même. Mettre des expressions dans la bouche de personnes qu'on critique, et ne pas être compris à ce point.
(Là aussi, c'est bien entendu sans rapport avec Dieudonné de notre part)
Sont-ils ingrats, ces gens-là.
Photo - dr Texte - Chaka Hama Zulu