COMMUNIQUE DE PRESSE du Ministre KONE KATINAN JUSTIN, Porte-parole du Président Laurent Gbagbo, fondateur du Front Populaire Ivoirien (FPI)
« Les derniers chiffres publiés sur le taux de participation, à peine 15%, confirment la défaite démocratique sans appel d’Alassane OUATTARA et le rejet de celui-ci par l’électorat national ».
Paris, le 14 décembre 2011.
Les derniers résultats du scrutin, boycotté par les partis proches du Président Laurent GBAGBO (le FPI-CNRD), se traduisent par un taux de participation aux élections législatives du 11 décembre dernier avoisinant à peine 15%, le plus faible jamais connu en Côte d’Ivoire.
Ce taux ne permet donc en aucun cas de parler d’une victoire proche de la majorité absolue pour Alassane OUATTARA, dans la mesure où sa représentativité ne représente qu’à peine 8% du corps électoral dans son ensemble. Son pouvoir n'a donc non seulement pas de base légale, mais pas de base légitime non plus.
Les Ivoiriens, terrorisés par les armes d’Alassane OUATTARA, ont exprimé par leur abstention leur désaveu à son encontre pour avoir transféré illégalement le Président Laurent GBAGBO à la Haye. Cette adhésion massive de la population au boycott des élections législatives lancé par le FPI-CNRD signifie également que le Président Laurent GBAGBO reste un acteur incontournable dans le débat politique en Côte d’Ivoire. Dans l'état actuel de la crise ivoirienne, la normalisation de la vie politique ne peut se faire sans le Président GBAGBO.
C'est donc à juste titre que le FPI-CNRD appelle M. OUATTARA et la Communauté internationale à tirer les leçons de ce rejet massif et de sa personne et de sa gouvernance en :
1. engageant immédiatement le dialogue avec le Président Laurent GBAGBO et l'ensemble de la plateforme FPI-CNRD,
2.libérant tous les prisonniers politiques, civils et militaires détenus illégalement et arbitrairement à Katiola, Bouna, Boundiali et Odjenné,
3.arrêtant les poursuites arbitrairement engagées à l'encontre de tous les partisans civils politiques et militaires proches ou supposés comme tels du Président GBAGBO.
Ces conditions sont les préalables indispensables à la nécessaire réconciliation nationale et à la construction d'une paix durable à laquelle le peuple ivoirien et celui de la sous-région aspirent légitimement.
Toute autre option ne pourra que rendre davantage incertain l'avenir de la Côte d’Ivoire.
PS : la titraille est de la rédaction