Info ou intox... ils auraient cet aspect, les éventuels nouveaux billets ivoiriens.
Selon exactement les mêmes procédés et méthodes que leurs adversaires ouattaristes, qui répandaient dès le 29 novembre, sans aucune preuve, des résultats qui avaient l'avantage de leur convenir, depuis quelques heures, en provenance et dans les réseaux gbagbistes, les sms et autres mms abondent. Tous ou presque dévoilent lorsqu'on les ouvre le charmant bambin ci-dessus.
Chargé de remplacer le bon vieux CFA, "brûlé" ci-dessous par l'homme qui l'aura peut-être le plus combattu ces dernières années, le professeur Nicolas Agbohou, auteur du Franc CFA et l'Euro contre l'Afrique.
Envisagé dans les médias ivoiriens pour le moment comme une représaille et une réponse technique à la décision des sept ministres de l'Économie et des Finances de l'Union monétaire Ouest-Africain (Uemoa) d'autoriser uniquement les représentants d'Alassane Ouattara, "président de la république du Golf reconnu par l'ONU", à gérer les comptes du pays. En donnant instruction à la Banque centrale des États d'Afrique de l'ouest et aux banques de l'Uemoa de "prendre toute mesure de sauvegarde pour l'application des mesures qui précèdent." Le pouvoir ivoirien a fait répondre que, non convié à la réunion, malgré son poids (40%) dans l'Uemoa, il ne pouvait que condamner un "conseil de ministres outrepassant leurs prérogatives". Pour autant, toujours selon la presse ivoirienne, la Côte d'Ivoire serait prête à sortir de l'Uemoa. De même que seraient prêts : "une nouvelle monnaie ("l'Ivoirien"), de nouveaux billets, des logos, des circuits financiers, un futur gouverneur de la Banque Centrale ivoirienne". De quoi avoir plein de nouveaux amis sur la scène internationale (bien plus sérieuse que sa petite soeur "communauté").