Les faits, tels que rapportés par l'agence chinoise Xinhua.
CARACAS, 29 décembre. Les autorités vénézuéliennes ont déclaré samedi avoir déporté un agent français présumé qui aurait été impliqué dans un complot destiné à assassiner le président Hugo Chavez.
La ministre vénézuélienne de la Justice Iris Varela a annoncé l'expulsion de l'agent français présumé Frederic Laurent Bouquet, samedi sur sa page Twitter.
Elle a précisé que l'homme avait été arrêté en possession d'armes le 18 juin 2009 et qu'il avait avoué qu'il était venu au Venezuela pour assassiner M. Chavez.
Mais la ministre vénézuélienne n'a pas donné d'autres détails, ni préciser vers où a été déporté l'agent français présumé.
L'ambassade de France au Venezuela n'a pas fait de commentaire sur cette information.
Les faits rapportés par un des très rares médias hexagonaux à les avoir évoqués, Ouest France.
Un Français, qui a purgé une peine de quatre ans de prison au Venezuela pour possession d’armes de guerre et d’explosifs, a été expulsé samedi du pays, a annoncé la ministre vénézuélienne des Affaires pénitentiaires, Iris Varela.
Complot contre Chavez
Il avait également été accusé par les autorités de participation à un complot contre le président Hugo Chavez. « Un agent des services de renseignement français qui a purgé une peine après avoir été condamné pour son intention d’assassiner (le chef de l’Etat) et avoué sa participation au complot a été expulsé du Venezuela », a écrit Iris Varela sur son compte Twitter.
« Frédéric Laurent Bouquet, arrêté le 18-06-2009 et condamné à quatre ans de prison, a avoué son intention de commettre un attentat contre (le président du Venezuela Hugo) Chavez. Il avait en sa possession un arsenal d’armes », a encore affirmé la ministre dans un autre tweet.
Fusils, mitrailleuses, carabines de chasse et explosifs
En août 2009, Laurent Bocquet avait été condamné à quatre ans de prison pour possession et dissimulation d’armes de guerre et d’explosifs. Il avait été arrêté en mai 2009 après la découverte d’une grande quantité d’armes dans un appartement situé à Caracas, supposé lui appartenir.
La police scientifique avait saisi 13 fusils, deux mitrailleuses, trois carabines de chasse, 500 grammes d’explosifs C-4, environ 5 000 cartouches, des radios professionnelles à longue distance et des uniformes militaires, avait affirmé le ministère public.
À l’époque, le ministre de l’Intérieur Tarek El Aissami avait affirmé que Frederic Laurent Bocquet et trois Dominicains également arrêtés pourraient être impliqués dans un complot contre le président Chavez. L’ambassade de France à Caracas n’a pas pu être jointe pour de plus amples informations.
Photo - dr Texte - Xinhua & Ouest-France