
Paru initialement ICI pour contrer le dévastateur effet de la vidéo sous le titre :
Ernest Mpouho : Je suis le fils d’Ali Bongo, un soldat du PDG
Papier résumé à ses meilleurs moments ci-dessous.
En séjour à Washington pour prendre part au Power summit, la délégation gabonaise composée essentiellement du ministre de l’Eau et de l’énergie Patrick Eyogo Edzang et du directeur général de la Société de patrimoine Ernest Mpouho Epigat, a été « apostrophée de manière irrespectueuse » par certains activistes gabonais résidant aux Etats-Unis. Des vidéos de leur débat accentué de colère, aux tons exigeant des comptes, sur la crise post-électorale, la gestion des responsabilités politiques ainsi que les rapports entre la diaspora et le gouvernants ont été prises et diffusées sur la toile.
De retour à Libreville, Ernest Mpouho Epigat est revenu succinctement sur cet épisode "de trop". Pour l’ancien Ministre de la défense et des transports, « Nous étions à Washington pour représenter le Gabon et c’est normal que nous accordions la parole à nos compatriotes qui y vivent. En regardant de très près ces vidéos dont vous parlez, vous comprendrez qu’au-delà des jugements belliqueux des compatriotes dont l’invective et l’irrespect qualifient de sots, le murmure de la sagesse a confirmé notre responsabilité »...
« le président de la République a toujours fait preuve de largesse et a tendu la main. (...) Mais notre diaspora n’excelle que dans l’injure. A un moment donné nous sommes tous humain. Personne ne devrait se donner le droit d’injurier le président de la République. Il est pour certains un grand-frère et pour d’autres un père. A ce titre d’une manière ou d’une autre on lui doit du respect », a mentionné le natif de Bongoville.
(...) Celui qui fut député suppléant d’Ali Bongo Ondimba sur le siège unique de Bongoville n’a pas caché toute l’estime, tout le respect et toute la dévotion qu’il a envers celui qu’il appelle son père. « Je ne vois pas pourquoi il y aurait amalgame sur mon appartenance politique. Ils ont publié une vidéo en disant Nénés Mpouho combat le pouvoir. C’est une vue de l’esprit. Comment pourrais-je combattre le pouvoir alors que de par mon appartenance familiale, de par les fonctions que j’ai occupées… je suis acteur de ce pouvoir. Quel système ? Tout le monde sait que je suis le fils d’Ali Bongo, un soldat du PDG. Les gens qui connaissent la politique savent comment analyser ces choses là ».
BONUS : la vidéo qui, telle Aurore Bergé dans la crise ivoirienne, a mis le feu aux poudres