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En même temps que nous apprenons le décès de Marguerite GADO la mère de Laurent GBAGBO à peine rentrée d’exil, Koua Justin nous informe que les autorités ivoiriennes - non contentes de mettre le pays à feu et à sang - chercheraient à interdire que la famille transfère sa dépouille à GAGNOA pour qu’elle y trouve le repos éternel. Depuis la nuit des temps, le droit d’enterrer ses morts, de leur donner une sépulture décente dans un endroit où ils puissent trouver le repos éternel a été érigé en droit naturel, supérieur aux lois de n’importe quel tyran comme nous le rappelle avec justesse la tragédie d’Antigone.
Y a-t-il une seule valeur universelle que celui qui se prétend Président d’un pays réconcilié avec lui-même ne bafouera pas ? Est-ce parce que lui-même a violé les principes les plus sacrés en reniant sa terre ancestrale et même sa mère biologique pour accéder illégalement aux plus hautes fonctions de l’Etat ivoirien qu’il doive priver les familles ivoiriennes de leur droit d’honorer leurs morts conformément aux lois et coutumes du pays ?
Perdre sa maman est déjà en soi une terrible épreuve, mais dans ces circonstances, alors que le Président Laurent GBAGBO est arbitrairement déporté à LA HAYE, la disparition de Marguerite GADO devient proprement criminelle et indigne d'une Communauté internationale qui se dit civilisée.
Texte / Christine Tibala (Facebook)