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Par Anderson Diédri
Le FPI exige la libération pure et simple de Simone Gbagbo là où Ouattara souhaite qu’elle soit jugée par la justice ivoirienne.
Le président du FPI a témoigné sa solidarité à Charles Blé Goudé, détenu à La Haye mais aussi Simone Gbagbo embastillée à Odienné. À ce propos, réagissant à l’annonce d’Alassane Ouattara mercredi (17/09/2014, NDLR) dernier à Daoukro de ne pas transférer l’ex-Première Dame à la CPI mais de la juger en Côte d’Ivoire, Pascal Affi N’Guessan a demandé sa libération sans condition.
« Le FPI prend acte de la décision du gouvernement ivoirien de ne pas donner suite au mandat délivré contre elle par la CPI. Mais le FPI demande au chef de l’Etat d’aller plus loin, de libérer la Côte d’Ivoire en procédant ici et maintenant à la libération pure et simple de Simone Ehivet Gbagbo et de tous les prisonniers politiques : au nom de la justice, des droits de l’homme, de la paix et de la réconciliation nationale », a-t-il réclamé.
En outre, Affi N’Guessan a vivement dénoncé les déclarations d’Henri Konan Bédié et d’Alassane Ouattara qui menacent gravement les institutions démocratiques. « Le spectacle affligeant qu’ils nous ont offert il y a quelques jours à Daoukro nous interpelle en même temps qu’il nous indique le chemin de l’espérance : la lutte, la lutte pour préserver les acquis de la lutte, la lutte pour défendre la démocratie, ce don précieux de Laurent Gbagbo à la Côte d’Ivoire », a- t-il souligné. Il déduit de la gouvernance du régime actuel que « la Côte d’Ivoire est toujours malade ».
Bernard Dadié dresse ce même constat chaotique et appelle à faire barrage au danger qui plane sur l’avenir du pays. « La Côte d’Ivoire brûle ! Et face à un tel péril, les Ivoiriens de tous bords doivent se rassembler autour des valeurs d’unité nationale, de justice et de souveraineté », invite le président du CNRD. Selon lui, le RHDP, est un « instrument politique dirigé contre l’unité et la paix en Côte d’Ivoire ». Il s’est donc insurgé contre « le passage en force » de l’État – RHDP qui a reconduit Youssouf Bakayoko à la tête d’une CEI. « Nous sommes en présence d’un "État suicideur" sur le point de devenir un état PDCI–RDR », conclut l’intellectuel.
PS : la titraille est de la rédaction
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n°1115 en date du 22/09/2014
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