/image%2F1051457%2F20140702%2Fob_579469_longuet.jpg)
Pour Gérard Longuet, ce n’est pas acceptable.
Le sénateur UMP de la Meuse, interrogé sur la garde à vue de Nicolas Sarkozy lors du 22h de Public Sénat mardi soir, soit avant qu’on apprenne la mise en examen de l’ancien Président, a pris sa défense.
« Je suis profondément attristé pour mon pays. Je pense que c’est une victoire posthume du colonel Kadhafi. Je vous rappelle que les écoutes proviennent d’une rumeur que Kadhafi a lancé, qui a été relayée par des personnes dont l’honnêteté n’est pas à toute épreuve. Et c’est à ce titre que des magistrats, dont l’indépendance n’est pas totalement garantie, puisqu’ils se sont exprimés publiquement contre Nicolas Sarkozy, ont décidé de l’écouter non pas sur un point précis, lié à un éventuel financement de campagne électorale, qui avait lieu 6 ans auparavant, mais sur la totalité de ses relations », affirme Gérard Longuet.
« Je sais d’où viennent les rumeurs. D’un tirant, d’un dictateur, qui était à bout du souffle, qui était prêt à se livrer à des massacres annoncés et qui, pour essayer de casser l’encerclement dont il faisait l’objet, attaque personnellement Nicolas Sarkozy », selon l’ancien ministre de la Défense.
Gérard Longuet parle d’une vengeance du juge. « Un magistrat, qui s’engage politiquement, qui publiquement exprime son hostilité au président de la République et qui se venge en l’écoutant sur des rumeurs qui sont parfaitement sans fondement, et qui déshonore ainsi ceux qui ont soutenu le président de la République, à travers l’image du président de la République, c’est simplement inacceptable », tranche le sénateur UMP. Gérard Longuet fait référence à Claire Thépaut, l’une des juges d’instructions de l’affaire, qui avait été interrogée par Mediapart en mai 2012. Les défenseurs de Nicolas Sarkozy mettent en cause l’indépendance des juges dans cette affaire.