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Les solutions à toutes les grands problèmes internationaux sont peut-être dans les rapports de la Banque Mondiale. Or personne ne les ouvre. L'organisation s'est posée très sérieusement la question: qui lit les centaines de documents publiés sur son site internet? Dans un rapport publié par le Washington Post, l'organisation internationale dont le siège est à Washington montre qu'un tiers des documents PDF disponibles sur son site internet n'est jamais ouvert. Dommage, puisqu'ils sont censés apporter des réponses pour réduire la pauvreté et augmenter la croissance mondiale.
Ses PDF ne sauveront pas le monde
La Banque Mondiale a cherché dans les données relatives au trafic de son site web. Et elle fait une surprenante découverte: 40% des rapports ont été téléchargés moins de 100 fois. Seulement 13% ont vu plus de 250 téléchargements depuis leur mise en ligne. Pire, un tiers de ces rapports publiés en PDF n'est jamais ouvert.
Le secteur bancaire impose de partager des centaines, voire des milliers de rapports par an sur des questions politiques, petites et grandes. Des documents longs et très techniques qui n'intéressent visiblement que les lecteurs aguerris.
Des titres trop ambitieux
L'autre raison: des titres trop pompeux qui n'inciteraient personne à la lecture. "Detecting Urban Expansion and Land Tenure Security Assessment: The Case of Bahir Dar and Debre Markos Peri-Urban Areas of Ethiopia", par exemple...
Seul point rassurant pour la Banque Mondiale: les téléchargements des PDF ne sont pas les seuls moyens de diffusion. Elle estime que bon nombre de ces rapports sont probablement partagés par e-mail ou sont imprimés et transmis lors de conférences.