ELECTION PRESIDENTIELLE 2016
République du Congo Brazzaville
Marc Mapingou Mitoumbi
Représentant personnel et Porte-parole du Candidat Jean Marie Michel Mokoko
RP-PP 001/2016/06/14 Communiqué de Presse
L’insoutenable instrumentalisation de la justice par le régime de Brazzaville à l’encontre duGénéral Jean Marie Michel MOKOKO
Le régime illégal et illégitime de Brazzaville a usé vainement de crapuleuses et dolosivesmanœuvres pour contraindre le Général Jean Marie Michel MOKOKO à reconnaitre publiquement la supposée victoire électorale de Monsieur Denis SASSOU-NGUESSO alors que celui-ci n’a recueilli que 8% des suffrages exprimés par le peuple congolais.
Le régime tente par ailleurs de convoquer un prétendu dialogue avec des supposés opposants de son choix triés sur le volet. Au même moment Monsieur Jean Claude NGAKOSSO, ministre des affaires étrangères de Monsieur Sassou, tente vainement et sans vergogne de porter à la connaissance des organisations internationales comme l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) que le Général MOKOKO aurait tenté de fomenter avant lesprésidentielles de mars 2016 une insurrection militaire avec l’appui des mercenaires venus duGabon.
Monsieur NGAKOSSO portera le même message au Quai d’Orsay où il sera reçu ce jour mardi 14 juin 2016. Sans surprise, il se verra opposer la même réponse que celle donnée par l’OIF exigeant du régime congolais de cesser de divertir son peuple, mais que la situation du Congo implique un dialogue inclusif afin d’apaiser le climat dans un contexte où ce régime n’a aucun allié sur le plan international depuis les élections à huit clos.
Pour n’avoir pas obtenu l’abdication du Général MOKOKO, le régime de Brazzaville se permet, comme toujours, d’instrumentaliser la justice dans le but de neutraliser ce dernier.
Au mépris des règles élémentaires de la procédure pénale, Monsieur Pierre MABIALA, ministre de la Justice de Monsieur SASSOU, a demandé au Procureur de la Républiqued’accélérer les procédures dites judiciaires à l’encontre du Général MOKOKO.
Celui-ci a été convoqué à la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST) où il est appelé à se présenter ce jour mardi 14 juin 2016 à 11heures.
Cette convocation n’étonne point, elle s’inscrit dans le droit fil de la laideur des méthodestyranniques du régime.
Le scandale arrive à son paroxysme en ce que dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire dont il s’agit, ce n’est pas un juge d’instruction saisi par le parquet sur la base d’unréquisitoire introductif qui a convoqué le Général Jean Marie Michel MOKOKO mais la DGST. Cette police politique du régime n’étant pas une institution judiciaire agissant dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire en application de la procédure pénale.
Cette instrumentalisation de la justice pour des visées bassement politiciennes contre unadversaire politique ne saurait prospérer, elle est vouée à l’échec. Cette justice inféodée aurégime vient de montrer à nouveau à la face du monde l’ignominie de ses méthodes hideuses et répugnantes.
En homme d’honneur et de convictions, le Général MOKOKO refuse la célébration de la fraude électorale, il ne saurait trahir le peuple congolais. Il rappelle et réaffirme vigoureusement que tout dialogue implique un préalable, celui du contentieux électoral. C’est la seule base d’un dialogue possible, car la crise qui couve depuis trois mois, et qui a bloqué le pays sur le plan institutionnel et sur le plan économique, découle de la scandaleuse fraude électorale par laquelle Monsieur Sassou-Nguesso s’est autoproclamé vainqueur de l’élection présidentielle en violation des droits démocratiques du peuple congolais dont les voix ont été siphonnées.
Vive la République
Vive le Congo-Brazzaville Que Dieu bénisse le Congo
Paris, le 14 Juin 2016
Marc Mapingou Mitoumbi