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Le Gri-Gri International

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#BabetteDeRozières : l'art de gagner avec #Pécresse sans perdre le soutien d'Anne #Hidalgo (#LesQuestionsDuGriGri (#Texte #Gastronomie #MairieDeParis #SaintValentin)

Publié par Gri-Gri International sur 23 Janvier 2016, 02:00am

Catégories : #Les questions du Gri-Gri, #Dom-Tom - Caraïbes & Amériques, #Gos et Gars du moment, #Cuisine du monde

#BabetteDeRozières : l'art de gagner avec #Pécresse sans perdre le soutien d'Anne #Hidalgo (#LesQuestionsDuGriGri (#Texte #Gastronomie #MairieDeParis #SaintValentin)

‪#‎LesQuestionsDuGriGri‬

07/01/2016

La conférence de presse de Babette de Rozières pour la deuxième édition du Salon de la gastronomie des Outre-mer... Ou le secret de Babette pour gagner avec Valérie sans perdre le soutien d'Anne

- Le jeudi 7 janvier 2016, à 11h et à l'Hôtel de ville de Paris, Babette de Rozières recevait la presse, les partenaires et les élus pour la deuxième édition du Salon de la Gastronomie des Outre-mer, qui se déroulera au Paris Event Center, porte de la Vilette, les 12-13-14 et 15 février prochains... avec, en marraine, la seule cheffe française triplement étoilée : Anne-Sophie Pic.

- J'aimerais bien savoir qui, dans le staff de Babette, a eu l'idée, martingalante à souhait, de sélectionner précisément ces quatre jours de février...qui contiennent en leur sein le préféré des dames : Saint-Valentin ?

- En vérité, de vous à moi, même pour moins costaud médiatiquement que Babette et ses festins, j'aurais ramené le Gri-Gri là-bas faire son malin... quand celle qui invite et convie se nomme Grand-Bonheur, prénom Keyza (et donc initiales KGB), le satirique échotier y va.

- Un livre, un film, un évènement drivé, ou soutenu in extremis seulement, par KGB, c'est la certitude pour le chroniqueur qu'il y aura à boire et à manger, à voir et à mater, de futures stars à filmer.

- Le genre d'occurrences que ne ratent pas les vieux briscard et les briscardes...aussi ne fus-je guère étonné, moi qui sors si peu, d'y retrouver ma vieille potesse, Fatou Biramah la Négresse, qui tient colonne dans Stylist et enchante, en duo avec Aïssa Thiam, les matins d'Africa N°1...

- La dernière fois qu'on s'est croisé, je lui ai présenté Patrick Besson. Y'a trois ans. Cette fois, désireux de lui prouver combien Babette était fortiche et entregentée aussi intelligemment que conséquemment, je lui désigne l'ancien prix Goncourt et toujours auteur de best-sellers, Yann Quéffelec. Les bons romanciers ne se trompent pas de cocktails à honorer et d'amie chère à qui témoigner de leur fidélité.

- Profitant des speeches - peu nombreux et jamais trop longs, c'est assez rare pour être relevé -, je me suis rincé les yeux... Adieu actualité. Des assiettes bonnes rien qu'à les regarder. Des tablées longues et bien dressées. Un personnel chic et agréablement luné.

- Dommage que les raouts et pince-fesses antillais, dom-tomiens, pour être complet, soient pas mieux relayés dans les médias. Un reportage dans un tel décor, avec une ambiance aussi douce que cossue, du violon live tout du long, ces murs, ces fenêtres et ces dorures, avec des bataillons de nanas aussi bonnes à regarder que les tablées susnommées, et tout ce qu'il y avait à lamper et succuler, au JT de France télé à 20H, ça déclenche au minimum... une flopée de sujets dans les autres JT ! C'est cousu. Tous les journaleux voudront en croquer de l'antillaise gastronomie.

- Dans l'assemblée, je repère Elisabeth Tchoungui, longue et en cuir. La comédienne Grace de Capitani, avec son compagnon, le chef Jean-Pierre Jacquin, sa consoeur Ghislaine Arabian, la chanteuse Sandy Valentino et son confrère Grégory Bakian. Puis j'aperçois le petit Bournazel, conseiller municipal Les Républicains. Je reconnais ses joues, rouges comme la robe de Nathalie Fanfant, elle aussi élue des Républicains. On s'est frité une fois, lui et moi, sur Beur FM. Avec Nathalie Fanfan aussi, remarque, on s'est frité. Le soir de la défaite de Sarkozy en 2012, sur Télésud... Va savoir pourquoi, aujourd'hui, c'est plus avec elle qu'avec lui que j'ai envie de parler.

- Je rêve de l'entendre m'avouer le plaisir pervers qu'elle doit éprouver à se faire inviter par la municipalité de gauche à célébrer le Salon de Babette de Rozières...qui vient de contribuer à faire élire Valérie Pécresse. Mais non, échec. Ambiance jour de concorde à l'Hôtel de ville et bravo à Madame Hidalgo.

- C'est quand même pas le moindre des tours de force, coups de maîtresse ou exploits, choisissez le terme qui conviendra, réalisés par Babette de Rozières : ouvrir des restaurants (11), écrire encore plus de livres (14), animer des émissions de télévision (8), recevoir des distinctions (10), monter un Salon culinaire, avoir été la scripte de Marithie & Gilbert Carpentier - la classe -, voler dans les plumes de la pas forcément si sympa que ça Mimie Mathy - la classe, again -, faire en même temps gagner la droite à la région et la fierté de la gauche à la Mairie de Paris... cette femme a un secret, non ?

- Je vais y réfléchir dehors en fumant une clope. Pile au moment où Anne Hidalgo arrive. Je la regarde de loin sortir d'une voiture et entrer dans un bâtiment. Elle fait moins cotonneuse, bien plus vive, rapide et sèche en vrai, même de loin, qu'à la télé. Ai-je vraiment entendu ses talons résonner comme si elle trottinait vivement ?

- Une autre qui est forte, c'est la Fanfant. Cette maestria. Elle sait très bien qu'au désormais rituel photocall, les people et les partenaires (Renault, Corsair, France Télévisions) sont plus prisés que les politiques. Hors de question pour autant de se faire attachéedepresser comme une groupie qui a devant elle toute sa vie : elle aussi, elle est busy. Profitant d'un temps mort dans le défilé des photographié(e)s avec la vedette, elle se glisse près de Babette et dégaine son appareil à selfie. Aucun des photographes présents ne rate ça. Clic-clac. Un s'approche et demande aux deux belles de bien vouloir poser ensemble ensuite, lorsqu'elles auront fini. Nathalie range de bon coeur son smartphone et se prête diligemment à l'exercice qu'elle a si subtilement orchestré. Bilan : un selfie d'elle avec Babette, des photos d'elles en train de faire le selfie, leur portrait ensemble par les photographes présents... et maintenant mon récit... Rien à dire : je suis fan de Nathalie Fanfant.

- Avec Fatou, assez vite, on s'est posé la même question : puisque aussi bien derrière un grand homme il y a toujours, dit-on, une dame... qui, parmi les convives, est l'homme admirable qui se cache derrière la grande Babette de Rozières ?

- Un qu'on identifierait grâce à sa stature, son attitude discrètement attentive et la confiance qui se dégagerait de lui. Faut le permis pour conduire une femme de ce gabarit ! Bizarre, non, Fatou la fûtée et moi on penche vers le même imposant monsieur en costard sur mesure, pas très loin de l'entrée et donc aussi de la sortie. KGB intercesse en douceur. L'homme est charmant, subtil et spirituel. En deux phrases, il vous installe, sans vous forcer, à son niveau d'expression. Il est magistrat et on le surnomme "le Président", ce qui va très bien au teint et à l'allure de ce personnage simenonien. Mille dollars qu'il n'a jamais été en retard de sa vie. Fatou minaude juste assez pour pouvoir, quelques instants plus tard, incidemment passer par lui pour entrer en contact avec Quéffelec.

- Je suis pas jaloux, je m'en fous. Le Président m'a confié le secret de la réussite de sa femme : au moment des élections, Babette de Rozières ne se trompe jamais dans ses pronostics politiques.

TEXTE : G.P.

PS : vidéo à venir.

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