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Le Gri-Gri International

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Gabon - Communiqué de Zacharie Myboto président de l'Union Nationale

Publié par UN dr www.legrigriinternational.com sur 2 Février 2011, 17:52pm

Catégories : #Politique

Gabon - Manif à Rio - 30 01 2011 dr www.legrigriinternational.com

Manifestation dans le quartier de Rio le 30 janvier

 

Communiqué du Président de l'Union Nationale (UN)

Le jeudi 27 janvier 2011, à 5 heures du matin, plusieurs compatriotes ont été arrêtés, brutalisés et transférés au camp Aïssa (caserne du Bataillon des parachutistes gabonais), puis au camp de gendarmerie de Gros-Bouquet, avant d’être finalement gardés à vue, à partir du 28 janvier, dans les sous-sols de la Direction générale des Recherches de la Gendarmerie Nationale et ce, au mépris de la loi qui interdit toute garde à vue au-delà de 72h. 
C’est seulement aujourd’hui, 2 février 2011 qu’ils ont été présentés au Procureur de la République. 
Les compatriotes arrêtés ont simplement commis le crime d’avoir manifesté librement et pacifiquement par leur présence, leur soutien au gouvernement alternatif du Président légitime Monsieur André MBA OBAME. Ils l’ont fait à travers un sit-in sur le bas côté de la route en face du siège des Nations Unies où se trouvent certains responsables de l’Union Nationale (U.N.), le gouvernement et le Président élu.
Le lundi 31 janvier 2011, le suppléant du député Jean Eyeghé Ndong, du 1er siège du 2ème arrondissement de Libreville, Monsieur Georges Bertrand BEKALE a été arrêté très tôt à son domicile  par des éléments de la police judiciaire. Lui aussi vient d’être présenté au Procureur de la République. Son crime est d’avoir manifesté avec d’autres compatriotes son mécontentement suite à la dissolution injustifiée et inacceptable de l’Union Nationale par le ministre de l’Intérieur. 
L’Union Nationale note que le Procureur de la République, interrogé sur cette situation, a tout simplement indiqué attendre des instructions de sa hiérarchie.
Pendant ce temps, des informations persistantes indiquent que ces compatriotes, au nombre de 17, sont menacés d’être transférés à la Maison d’arrêt de Libreville. Ces abus de pouvoir manifestes sont condamnables et révèlent les tendances liberticides d’une administration dont certains hauts fonctionnaires font dans le zèle partisan.
C’est le lieu ici, d’interpeller la communauté nationale et internationale sur la dérive autoritaire du pouvoir illégitime qui entend s’imposer par l’intimidation et la répression. 
Fait à Libreville, le 02 février 2011

Zacharie Myboto

 

Photo - dr

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