PS : initialement mis en ligne le 11 décembre 2010.
Huit jours après l'investiture du dernier préisdent ivoirien démocratiquement élu, Laurent Gbagbo. Et alors que les ingérentes menaces françaises commençaient de se préciser.
Attaque du siège de La Majorité Présidentielle par des militants du RDR à Yopougon
Tueries, agressions et destructions perpétrés par des militants du RDR et des Forces Nouvelles à Sinfra
Tueries, agressions et destructions perpétrés par des militants du RDR à Daloa
PS : ces images ont été diffusées par la Radio Télévision Ivoirienne (RTI, acquise à Gbagbo). Mais comme les médias occidentaux ne les relayent pas...
PS 2 : le RDR de Ouattara revendique depuis plusieurs jours 8 militants morts... Combien de titres ou de sous-titres d'articles ont été consacrés à ces 8 morts ? Comme si à eux seuls ils attestaient de l'illégitimité de Gbagbo... Le plus souvent, au bout de trois lignes, l'article dit qu'en fait ils ne sont que 4, les morts. Ou 3. Et cite comme "témoins" un "policier" (ça fait objectif) et... un militant du RDR !!! Avant de conclure, vous savez quoi ?, que "les corps ont disparu" !!! Comme dans les films ! Mais ce que tous les articles citent, c'est leur source... roulements de tambour... l'AFP ! L'Agence France Presse ! Bah voyons ! Encore mieux que Radio France International (RFI) : en direct du quai d'Orsay ! Les médias et organes africains, souvent aussi, comme leurs président s'alignent et se couchent à l'ONU, s'alignent et se couchent devant leur déesse à tous : l'AFP. Autrement dit l'agence officielle d'un pays qui porte une responsabilité énorme dans 50 premières années d'existence de la Côte d'Ivoire. Un pays, la France, dotée d'un pouvoir qui hait Gbagbo, chez les Chiraquiens et les quai d'orsayistes, parce qu'il n'est pas tombé ; et chez les Sarkozystes parce qu'il n'est pas "américain" comme ADO...
PS 3 : dans le concert de réactions gauloises effarouchées, quelques voix divergentes : Henri Emmanuelli (vieux copain de Gbagbo), Loncle et Le Guen, du PS.
PS 4 : de réactions gauloises effarouchées, les Gabonais auraient bien eu besoin il y a à peine plus d'un an, quand André Mba Obame se fit priver illégalement de la victoire par le coopté par Paris Ali Bongo... comme les Congolais, reprenant une louche de Sassou... ou plus récemment les Burkinabés, "réélisant" Blaise "Serial Killer" Compaoré ("soldat français" en place depuis plus de 20 ans)...