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Le Gri-Gri International

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Abidjan sur Seine - Pendant que Brigitte Kuyo est chez les poulets, l'Usurp-Assadeur Ali Coulibaly visite ses poules coiffeuses !

Publié par S.T. dr www.legrigriinternational.com sur 12 Mai 2011, 08:59am

Catégories : #Côte d'Ivoire - Élections 2010

Ali Coulibaly dr www.legrigriinternational.com

Ali Coulibaly, islamiste ivoirien appelant à la haine anti-chrétiens

 

Mardi 26 avril, à Paris, à 14H30, au commissariat de police, 74 rue Chardon-Lagache, dans le 16ème arrondissement, la représentante du Front populaire ivoirien en France, Brigitte Kuyo a été entendue dans le cadre d'une plainte déposée par notre danseur mondain favori, Ali (ou Aly) Coulibaly, UsurpAssadeur d'Alassane Ouattara. Celui-ci accusant Brigitte Kuyo d'avoir dérobé un des véhicules de l'ambassade (sic) ! Rappelons que cet ancien "journaliste", qu'on dit très (mais vraiment très) "proche" de Ouattara (au point que si Coulibaly était une femme on se permettrait bien des sous-entendus...), est arrivé dans l'ambassade de Côte d'Ivoire à Paris dans des circonstances d'une violence et d'une illégalité rares en diplomatie. La France, courant décembre dernier, annonce qu'elle renvoie à Abidjan l'ambassadeur légal, M.Pierre Kipré (puisque nommé par le président élu Laurent Gbagbo dont la France, qui décide tout là-bas, ne veut pas). Violant la Convention de Vienne, la France accepte le pseudo ambassadeur, envoyé par le pseudo président Ouattara... et décide de fait de l'installer, illégalement donc, dans les locaux de la représentation ivoirienne. Locaux qui appartiennent à la Côte d'Ivoire. Tensions durant quelques jours. Coulibaly et ceux qu'on nommera ses "hommes de main" font forcer la serrure par un serrurier, avant de tout saccager pour ensuite accuser du forfait les anciens occupants (technique ouattariste classique, on épure ethniquement et on traite ensuite le camp adverse de génocidaire, par exemple). Pire : les hooligans (car il ne s'agit pas de militants) se rendirent jusqu'à la résidence de M.Kipré, où ils commirent diverses dégradations, avant de menacer et d'injurier l'épouse et les enfants de celui-ci. Sous les yeux d'une police française complice.

Comme en Côte d'Ivoire, comme les rebelles dont il est l'ambassadeur, Coulibaly aime terroriser. À peine Coulibaly avait-il pris possession des lieux que déjà on entendait dire aussi, dans certains milieux informés, qu'il dépensait l'argent du pays dans les boîtes et clubs parisiens ! À peine Coulibaly avait-il pris possession des lieux que les mêmes hooligans, remettant violemment le couvert, frappaient devant les caméras de France 24 et près de l'ambassade, à coups de poings et de pieds dans le dos (!), un septuagénaire ancien cadre du PDCI de Bédié.

Plus tard, Coulibaly deviendra la source officielle des médias français (il les informait sur ce qui se passait à Abidjan alors même que leurs envoyés spéciaux s'y trouvaient !!!). En même temps que l'homme le plus invité de tous les temps par ces mêmes médias (n'allez pas imaginer qu'on leur "conseillait" de le recevoir, voyons). Lui qu'aujourd'hui, à l'instar de la Côte d'Ivoire, on ne voit ni n'entend plus sur les écrans français...

En mars, sur France Info (étonnamment silencieuse face à un tel passage à l'acte sur le service public), Coulibaly franchira tous les rubiconds d'un coup en pratiquant de fait l'appel à la haine anti-chrétiens. Avant de remettre en cause, tel Faurisson, la réalité des massacres de Duékoué sous le prétexte que l'ONG Caritas (qui ne faisait que confirmer le CICR et l'ONU !) est "chrétienne" et donc anti-Ouattara !!! Sur TV5 Monde, juste après, à la question de savoir qui armait les troupes de Ouattara, Coulibaly répondra, sans qu'on semble s'inquiéter de son état mental ou de ses capacités intellectuelles, que celles-ci récupéraient les armes sur leurs adversaires !!!

Insatisfait sans doute d'avoir disparu des médias, Coulibaly se signale donc par cette plainte ridicule et contre-productive... En effet, Mme Kuyo, en sortant du commissariat, libre, a profité de cette "aubaine". Sa première déclaration lui permet de poser le vrai problème de fond... celui qui se pose à Abidjan pour Ouattara, comme à Paris pour Coulibaly, celui de la légalité.

Une plainte avait été déposée par le gouvernement ivoirien (le vrai, celui nommé par Laurent Gbagbo) en janvier dernier, pour violation du territoire ivoirien, lors du saccage de l'ambassade ; la présidente du tribunal s'était jugée incompétente à statuer, pour le motif qu'il ne lui "appartenait pas de décider qui avait été élu" président en Côte d'Ivoire... laissant donc à penser, en creux, que cette question n'était pas "légalement" clarifiée... Précisément "le point de détail" sur lequel achoppent aujourd'hui Ouattara et ses complices. La semaine dernière ont été convoqués à l'hôtel du Golf à Abidjan Mamadou Koulibaly et Paul Yao N'Dré, respectivement président de l'assemblée nationale (et donc chef de l'État légal depuis l'enlèvement de Gbagbo et la vacance de pouvoir consécutive) et président du Conseil constitutionnel (qui a investi Gbagbo et ne peut ni se déjuger ni être limogé, ainsi que le rappelait récemment la Lettre du Continent), afin de les "convaincre" de vouloir bien investir, de vouloir bien "légaliser" ce chef d'État putchiste non élu qu'est Ouattara. Les deux sont venus, l'ont vu et sont repartis vers Accra où ils échappent, eux, aux représailles, vols, viols et saccages. La presse a essayé de présenter ces visites comme des actes d'allégeance (quelle étrange idée de la démocratie, au passage). Mais la réalité apparait chaque jour plus clairement... Ouattara n'ira pas finalement devant l'assemblée nationale, comme le lui avait demandé Mamadou Koulibaly. (En qualité de quoi le ferait-il face à des représentants "élus" ?). Et Paul Yao N'Dré n'ivestira pas un second président. Parce que c'est légalement impossible. Tout simplement. Ce qui fonde, donc, Mme Kuyo à dire, depuis Paris, qu'elle ne saurait reconnaître l'individu, de triste réputation, Ali Coulibaly pour ambassadeur "légal" de son pays... 

Hasard miraculeux, au moment même où Mme Kuyo défendait son honneur devant les poulets gaulois, un journaliste du Gri-Gri tombait en pleine rue sur... Ali Coulibaly ! Enfin, en pleine rue, dans un salon de coiffure. Rue Etienne Marcel. Pendant que "l'UsurpAssadeur" lutinait la patronne, pas moins de cinq hommes l'accompagnaient. Deux dedans. Un devant le salon, qui, comme un racoleur de Pigalle, essayait en vain de convaincre une passante ivoirienne d'entrer ("Il croit quoi lui ? Je m'en fous moi de l'ambassadeur et de ses gos !", tchipera-t-elle). Et deux chauffeurs, enfin, qui sirotaient à quelques mètres, dans un café. Cinq + un donnant six, on peut en conclure qu'ils étaient venus à deux voitures... Est-il vraiment nécessaire, pour se coiffer (ou saluer une vieille amie) d'utiliser non pas une mais deux voitures de l'ambassade ? Qui finance ces balades pendant les heures de bureau ? Est-ce à ça que servent les "disparitions" de mobilier à l'ambassade ? Une des deux voitures ne serait-elle pas celle que Coulibaly accuse Brigitte Kuyo d'avoir volée ? Ce serait drôle...

Photo - dr   Texte - S.T.

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