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Le Gri-Gri International

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Clarifications suite à l'entretien d'Alassane Ouattara sur RFI le 20/05 - Porte-Parole de Laurent Gbagbo

Publié par Justin Koné Katinan pour Laurent Gbagbo dr www.legrigriinternational.com sur 22 Mai 2012, 09:03am

Catégories : #Côte d'Ivoire - Élections 2010

laurent gbagbo

Communique du Porte-parole du Président Laurent Gbagbo

Objet : clarifications à la suite de l’entretien d’Alassane Ouattara sur RFI le 20/05/2012

Ce dimanche 20 mai 2012, interrogé sur RFI par Mr Alain Foka, Monsieur Alassane Ouattara s’est livré à un exercice pernicieux et mensonger, en falsifiant délibérément l’Histoire récente de la Côte d’ivoire, en particulier sur les deux points suivants :

1/ Il a affirmé que l’aide reçue de la France, après son installation dans les conditions que l’on sait, avait principalement servi à payer les arriérés des fonctionnaires, arriérés accumulés par le gouvernement du président Laurent Gbagbo pendant la crise post-électorale. C’est une assertion mensongère, que des milliers de fonctionnaires payés en temps et en heure pendant cette période pourront confirmer. A cet égard il faut aussi rappeler que les salaires d’avril 2012 étaient déjà positionnés quand les « forces républicaines » de Monsieur Ouattara sont arrivées sur Abidjan.
En énonçant une telle contrevérité Monsieur Ouattara essaye plutôt de masquer sa propre turpitude en tentant de justifier auprès de son bailleur de fonds, la France, l’utilisation des fonds d’urgence reçus à la suite de son installation au pouvoir. Il semble craindre, à juste titre, un audit, par les nouvelles autorités françaises de l’usage de ces fonds surtout que le gouvernement sortant aurait déjà engagé une mission de contrôle au niveau du cabinet du Premier Ministre, François Fillon.

2/ Monsieur Ouattara s’est dit satisfait d’avoir fait transférer le président Gbagbo à la CPI, au motif qu’en tant que « Chef des Armées » il était « responsable de plus de 3000 morts » pendant la crise post-électorale. Cette affirmation est fausse et va se retourner contre lui. Pendant la crise post-électorale le président Gbagbo, constitutionnellement déclaré élu, a du défendre la souveraineté de la Côte d’Ivoire tout en ne cessant pas d’appeler à la raison pour régler pacifiquement ce qui n’aurait jamais du être autre chose qu’un contentieux électoral. Dans le même temps, Monsieur Ouattara, avec l’aide de puissances étrangères et au mépris des lois internationales (embargo sur les armes, par exemple), a levé une véritable armée privée, dont il a dit prendre la tête le 17 mars 2011, par « ordonnance présidentielle » depuis l’Hôtel du Golf à Abidjan. C’est cette armée qui a commis les pires exactions, en particulier dans l’Ouest du pays où fut perpétré le massacre de Douékoué (plus de 1000 personnes assassinées en une seule journée). De même il est de notoriété publique aujourd’hui, de l’aveu même des rebelles, que Monsieur Ouattara était l’auteur principal de la tentative de Coup d’Etat du 19 septembre 2002 qui s’est transformée en rébellion armée. Cette rébellion est à l’origine de la situation actuelle en Côte d’Ivoire et porte la responsabilité de milliers de morts, blessés et disparus, de 2002 à aujourd’hui.

Dans ces conditions la véritable place de Monsieur Ouattara est à la CPI, en lieu et place du président Laurent Gbagbo.

Plus d’un an après la rupture de l’Ordre Constitutionnel en Côte d’Ivoire par des forces étrangères, le pays est toujours dans l’instabilité politique, économique et sociale et le « régime » de Monsieur Ouattara montre ses vrais limites. Les Droits de l’Homme sont quotidiennement bafoués, les libertés publiques menacées et les dirigeants actuels ne montrent aucun signe de bonne volonté pour amener le pays dans la voie de l’apaisement et du dialogue.

C’est tout le combat politique du président Gbagbo qui lutte depuis des décennies pour que la Côte d’Ivoire se développe dans le respect de l’ordre démocratique sans lequel aucune société ne peut prosperer. Aujourd’hui la Côte d’Ivoire et l’Afrique ont besoin, plus que jamais, de la sagesse du président Gbagbo. C’est ce que les autorités des « grandes puissances » doivent rapidement reconnaitre.

Photo - dr   Texte - Lazare Lazare Kofi pour Justin Koné Katinan,

                                                                Porte-Parole de Laurent Gbagbo

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