Désintox. Les informations de ces derniers jours sur l’utilisation d’armes chimiques par le régime de Bachar al-Assad (entre 500 et 1 300 victimes civiles le 20 août dans une banlieue de Damas) méritent un éclairage rigoureux que trop d’« experts » autoproclamés et de commentateurs incompétents ne font pas. Photo © AFP
Le problème est que le crédit accordé sans nuances à ces « expertises » risque d’entraîner l’Occident, la France au premier rang, dans une « réaction de force » (dixit Laurent Fabius). C’est peut-être l’intérêt de l’Arabie saoudite et de la Turquie, qui poussent à une intervention, mais pas forcément celui de notre pays dans cette région.
Sur le plan militaire et technique, il s’agirait d’une attaque à la roquette. C’est est peu crédible. L’armée du régime en est capable mais elle possède des vecteurs aériens, plus précis. Il est dit aussi que le gaz employé est du sarin. Les commentateurs expliquent que les blessés bavent et ont les yeux écarquillés. Cela s’appelle une mydriase. Le problème est que le sarin provoque un myosis (le contraire d’une mydriase), marqué notamment par un rétrécissement de la pupille. En voici les grandes caractéristiques :
Nez qui coule
Yeux larmoyants
Petites pupilles ou micropupilles
Douleurs aux yeux
Vision brouillée
Bave ou sudation excessive
Toux
Serrement de poitrine
Respiration rapide
Diarrhée
Miction accrue
Confusion
Somnolence
Faiblesse
Maux de tête
Nausées, vomissements, et/ou douleurs abdominales
Fréquence cardiaque lente ou rapide / tension basse ou élevée
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