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Le Gri-Gri International

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Princess Erika est la seule à ne pas parler de la scène de fellation avec Sarkozy dans "Le Monarque, son fils, son fief" de Marie-Célie Guillaume

Publié par www.princesserika.fr www.legrigriinternational.com sur 11 Août 2012, 07:05am

Catégories : #Le feuilleton littéraire de Princess Erika

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La petite fable politique que nous conte Marie-Célie Guillaume se déroule dans les Hauts-de-Seine, La Principauté, sous le règne de Nicolas Sarkozy aka Le Monarque et/ou Rocky, entre 2007 et 2012. Les personnages du Monarque Son Fils Son Fief ont tous des noms d’emprunt. Les plus connus et reconnaissables sont évidemment Patrick Devedjian, l’Arménien, les Balkany en Thénardier, Jean Sarkozy en Dauphin, Charles Pasqua en Don Leonard ou Rachida Dati en Belle Amie. Mais il faut être un vrai connaisseur du conseil général des Hauts-de-Seine pour savoir qui sont exactement "Cinglé Picrochole", "Chihuahua", "Dioraddict" ou "Trépané du Local"… J’ai fini par trouver. L’ouvrage dépeint la violence féroce qui règne depuis toujours dans le département et combien l’accession de Sarkozy au trône va plonger plus encore ses élus dans des luttes intestines et douloureuses.

Tout commence par la trahison du Monarque : il ne nomme pas l’Arménien Garde des Sceaux comme ce dernier l’espère, au regard de leur longue amitié et leur parcours politique commun, mais Belle Amie pour distraire les médias… Sans transition ni égard, il pousse même le cynisme jusqu’à lui asséner : « Je te laisse le Parti et la Principauté » que Devedjian a déjà gagné !! Quinze ans à espérer pour rien.

L’Arménien est le héros de ce livre, sa tâche : "nettoyer les écuries d’Augias", sans céder à la pression que lui inflige ses pairs. Baronne, l’auteur, est sa directrice de cabinet, fidèle, puissante et discrète elle l’accompagne dans ses choix au risque de passer pour son éminence grise et/ou sa maîtresse. "Le Vieux Pays a la gueule de bois". Au lendemain de son élection, le comportement outrancier du Monarque déçoit. Premiers faux-pas, Le Fouquet’s, sa retraite sur le yatch d’un riche ami industriel…  Entouré de ses  proches conseillers « Maître Jourdain » (Henri Guaino) et Préfet Tigellin (Claude Guéant), il déroute ses anciens collaborateurs, attise les jalousies, s’éloigne des réalités et ne pense qu’à retenir sa femme… Mais la Première Dame ne l’aime plus, elle partira. Et sera remplacée par la belle Deuxième Dame.

"La disgrâce est imminente" pour l’Arménien et la fronde est menée dans la Principauté par la Thénardier. La métaphore « Gominet du balai, Gominet du balai », pour nous rappeler le fameux « Mariton non non non » signe l’entrée en politique et la première trahison du Dauphin à Rockyville. Mais ces machinations complotistes censées accabler l’Arménien, profiteront finalement à Braconnier, l’outsider qui prend la ville. Qu’importe, le Dauphin prendra la tête du conseil d’administration de Litlle Manhattan (l’Epad) malgré son inexpérience. Il est séduisant, « mieux élevé que son père », disent les petites vielles, il sait torpiller et activer les réseaux. « Aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années ». Les Thénardier ont besoin d’influer, le Dauphin est leur atout majeur. Le chapitre les concernant est burlesque tellement ils sont caricaturés, lui, suintant l’alcool, elle, jamais loin, vielle chatte en chaleur.

Mais "l’annonce de la candidature du Dauphin crée des remous", puis "l’opinion publique gronde", le Monarque devra renoncer à imposer son fils, avec intervention de ce dernier au journal de 20H sur TF1 pour annoncer sa défection !! Menaces, intimidations, bousculades parfois, la Baronne subit les pires humiliations, indignes de l’idée qu’elle se fait de la politique. Mais elle ne plie pas, elle ira même jusqu’à déposer une main courante contre Cinglé Picrochole, coutumier du fait apparemment, qui l’a jetée par terre la veille des élections de la Principauté. La victoire de L’Arménien n’apaisera pas cet acharnement contre elle et nous savons aujourd’hui que Marie-Célie Guillaume a dû démissionner de son poste après la sortie de son livre.

Elle l’avait prévu. C’est un livre poétique, avec des prétentions littéraires, ce qui a dû renforcer la haine qu’elle inspire à ses adversaires grossiers et incultes. Perchée dans son arbre, elle a essayé d’être au-dessus de la mêlée, de les prendre de haut, ces petits élus bassement attachés à leurs privilèges, de défendre son goût pour l’élévation des esprits et la pureté des âmes. Un combat perdu d’avance.

Photo - dr    Texte - Princess Erika

www.princesserika.fr

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