Pourquoi les avions Suhkoï 25 des forces aériennes ivoiriennes ont-ils bombardé le camp militaire français le 6 novembre 2004 à Bouaké faisant 9 morts et trente-huit blessés parmi les soldats français ? Le président Gbagbo était-il réellement l'auteur de cette initiative ou s'est-il fait piéger ? Pourquoi Michèle Alliot-Marie, ministre français de la Défense a-t-elle, à l'époque, refusé d'arrêter les mercenaires biélorusses qui ont bombardé le camp français et pourquoi a-t-elle menti au juge chargé de l'enquête ?
Que savaient les autorités françaises des crimes commis par les rebelles avant de les inviter en France pour signer les accords de Marcoussis en 2003 ? Pourquoi aucune enquête judiciaire n'a-t-elle jamais été ouverte sur l'assassinat de Français, y compris des militaires de la force Licorne, par les rebelles en Côte d'Ivoire ? Jusqu'où les crimes commis par les rebelles ivoiriens, encensés dans les médias internationaux, sont-ils tolérés par les dirigeants français ?
Pourquoi les analyses et les rapports de très hauts responsables français, en l'occurrence ceux de l'ambassadeur de France en Côte d'Ivoire ou de l'ancien conseiller de l’Élysée aux affaires africaines, n'ont-ils jamais été pris en compte par Jacques Chirac et son gouvernement ? Comment expliquer la haine que certains dirigeants français vouaient à Laurent Gbagbo au point d'en faire un ennemi de la France ?