Capture d'écran d'une dépêche de l'AFP, en date du 8 décembre 2010 annonçant que l'Afrique du Sud "lâchait" Gbagbo
BIen sûr, dès que nous tombâmes sur cette tonitruante information, réflexe de base : on plonge sur le Net pour essayer d'en savoir plus. Et même (pourquoi pas) : vérifier. Nous eûmes beau fouiller de fond en comble des centaines de pages, remuer blogs, sites et plate-formes, tant en français qu'en anglais... rien. Rien, jamais rien de semblable n'a été officiellement déclaré par le président Zuma ou un de ses ministres en charge de questions africaines.
Ce ne serait pas la coutumière des faits Agence France Presse (reprise pavloviennement par l'aliénée presse africaine comme source de vérités révélées indiscutables), on conjecturerait l'erreur du stagiaire, le zèle du fraîchement embauché...
Là, comme c'est l'AFP, on sait que c'est juste une saloperie. Un mensonge délibéré, en vue d'affaiblir la position de Gbagbo. Une intervention objective, au nom de la France, dans les affaires intérieures de non pas un mais deux pays africains...
PS (5 ans après) : initialement mis en ligne le 17 décembre 2010.
Quelques jours après l'investiture du dernier président ivoirien démocratiquement élu, Laurent Gbagbo. Et alors que les ingérentes menaces françaises commençaient de se préciser.