Malick Noël Seck, condamné à deux ans de prison, pour outrage et menace de mort, parce qu'il avait apporté au président du Conseil constitutionnel sénégalais une lettre de doléance, dans laquelle il demandait aux Sages de refuser le changement constitutionnel qui permettrait à Wade de se présenter pour un troisième mandat... et évoquait l'affaire Sèye, du nom d'un juge assassiné, si l'on en croit le journaliste sénégalais Latif Couibaly, qui a consacré un livre à l'affaire, sur ordre de Wade en 1993.