Duékoué, dans l'ouest ivoirien. Où les FRCI de Ouattara ont gagné par 1 000 morts à 0.
HALTE A LA VIOLATION DES DROITS DES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS
PAR LE REGIME OUATTARA !
Contrairement aux demandes des démocrates français et de l'opposition ivoirienne, le régime Ouattara durcit le sort des prisonniers politiques ivoiriens, criminalise l'opposition, refuse le transfert humanitaire du citoyen français Michel Gbagbo, fait arrêter les opposants pro Gbagbo à l'étranger !
Michel Gbagbo, arrêté arbitrairement et incarcéré depuis 14 mois, vient d’être transféré à nouveau dans le goulag de Bouna, au Nord du pays-là même où conditions d’incarcération scandaleuses et mauvais traitements avaient dégradé sa santé et demandé son hospitalisation !
Le régime Ouattara veut-il faire mourir à petit feu ses prisonniers politiques, après les avoir criminalisés ?
Déjà le président Laurent Gbagbo a été sauvé par son transfert à la Haye des mauvais traitements, quasi équivalents à des tortures, subis à la prison de Korhogo des mains du criminel de guerre Fofié. Aujourd'hui la ministre Christine Adjobi, incarcérée à Boundiali, est entre la vie et la mort, et le régime lui refuse des soins médicaux. Des exilés politiques sont morts faute de soins. Le ministre Lida Kouassi vient d être arrêté par la dictature Eyadema au Togo et livré à ses bourreaux à Abidjan ! Est-ce là la « démocratie irréversible », est-ce cela la Réconciliation ?
Les démocrates jugeront, en attendant que le CICR, Amnesty international, la FIDH et autres « organisations de droits de l'Homme » fassent enfin leur travail !
Quant à nous, nous exigeons le transfert humanitaire immédiat du citoyen français et prisonnier d’opinion Michel Gbagbo à Paris ! Mais aussi l'application immédiate des Conventions de Genève aux prisonniers politiques ivoiriens, notamment sur leurs conditions d’hébergement, soins de santé, communication avec leur famille et leurs avocats !
En attendant leur libération la plus rapide possible, amnistie et réintégration dans le jeu politique : là est le chemin d'une réconciliation véritable. Nous demandons aux autorité françaises, gouvernement et ambassade à Abidjan de tout faire pour une libération et un transfert de Michel Gbagbo les plus rapides possibles !
Nous mettons en garde les autorités ivoiriennes concernées sur leur responsabilité personnelle : président, premier ministre, ministre de la justice, geôliers pourront être, dans le cas de Michel Gbagbo, poursuivis en référé pour arrestation arbitraire, incarcération et mauvais traitements envers un citoyen français ! Leur prochain séjour à Paris, Bruxelles (où existent des lois de « compétence universelle ») ou Londres pourraient devenir chaotiques et animés ...en attendant une juste rétribution de leurs actes. L'impunité est finie, l'heure de la justice internationale envers les responsables de la pire Françafrique va sonner !
Paris, Juin 2012
COMITE POUR LA LIBERATION DES PRISONNIERS POLITIQUES IVOIRIENS
PS : la titraille est de la rédaction