Le comédien qui depuis trop longtemps déjà arrive à se faire passer pour un ministre revêt cette fois la défroque de l'indigné à sourcil droit relevé, mussolinien dans la gestuelle, descriptif jusqu'au comique, et par là obscène ; couinant et trépignant comme un inno-sang contaminé au nom de victimes qui doivent plus que probablement leur sort aux rebelles instrumentalisés, sponsorisés et formés - comme en Côte d'Ivoire ou en Libye - par la "communauté internationale, via ses sous-traitants. Le passage de Sarkozy à l'Élysée, complété par celui de Hollande (sans parler des Valls ou Maire qui s'annoncent), venant achever de démontrer l'absolu atlantisme régnant dorénavant à la tête de l'ex fille aînée de l'Indépendance.
Si l'on en croit Poutine, ce sont bien les rebelles qui seraient responsables et coupables d'usage d'armes chimiques en Syrie. Pourquoi croirait-on moins Poutine que Fabius, Hollande, Obama, Kerry, BHL, Frédéric Encel, André Glucksmann, David Cameron, le HuffingtonPost, Bernard Kouchner (et donc Saddam), Tony Blair, Caroline Fourest, le Conseil de coopération du Golfe (CCG, Bahreïn, Koweït, Oman, Emirats arabes unis, Qatar, Arabie saoudite), Catherine Ashton, Jean-Philippe Rémy, Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Alain Juppé, l'ambassadrice américaine à l'ONU Samantha Power, CNN, TF1, Canal+, France 2-3-4-5-24, le Point, l'Express, le Nouvel Obs, Libération, les chefs d'États d'Afrique francophone, Yann Moix, l'AIPAC, Harlem Désir, l'Australie, Erdogan, le Maroc, la Croatie, le Danemark, la Grèce, la Lettonie, la Roumanie, Chypre, Israël, Christophe Barbier le Servile ou l'éditorialiste du Monde Nathalie Nougayrède ?
Indiscutable Gri-Gri d'or de la plus dégueulasse sortie médiatique de l'été 2013.