Syrie : une étrange affaire
Des révélations tombent aujourd'hui sur l'attaque au gaz sarin en Syrie qui faillit pousser la France à envoyer ses avions bombarder les forces d'Assad. Comme personne ne vous en parle, voici un dossier qui vous permet, au moins, d'être "interpellé" Sachant que nous gouvernants nous mentent sur à peu près tout, ce dossier me paraît important. Souvenez vous à cet égard des "armes de dissuasion massive" soi-disant détenues par Saddam Hussein...
Boulevard Voltaire (extrême droite française)
(6 février 2014)
Il est des scènes devenues si rares qu’on avait fini par croire qu’on ne les reverrait plus jamais.
En janvier dernier, un rapportrendu par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), sous la direction de l’ex-inspecteur des Nations unies Richard Lloyd, concluait que, selon toute vraisemblance, les attaques au gaz sarin sur la population syrienne du mois d’août dernier, contrairement à la version officielle (formule qui fait florès par les temps qui courent), ne pouvaient pas avoir été le fait des forces de Bachar-el-Assad. Le rapport se fondait sur des calculs très précis de balistique à partir des photos et des débris des roquettes utilisées, comparés à la disposition des forces sur le terrain. Une conclusion qui rejoignait la thèse du grand journaliste américain Seymour Hersh (prix Pulitzer 1970), celle-ci fondée sur les confidences, ou plutôt les aveux glanés auprès des services secrets de divers pays et publiée au Royaume-Uni un mois auparavant dans la London Review of Books.
Bien entendu, et comment s’en étonner, la presse française n’en a pas dit un seul mot… Ne parlons même pas des journaux télévisés.
Le 4 février dernier, l’ESSEC avait invité Laurent Fabius pour parler de la situation en Syrie lorsqu’un jeune homme se présentant comme journaliste fit allusion audit rapport et osa poser « la question qui tue » : « Monsieur Fabius, devant cette assemblée, pouvez-vous reconnaître que vous vous êtes trompé et présenter vos excuses ? » Stupeur et murmures puis, en guise de réponse, petit sourire en coin, gros mensonge et langue de bois, sauce Quai d’Orsay, s’il vous plaît. [Regardez la vidéo !]
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