Jamel Debbouze s'en prend ce jour sur I Télé à Alain Delon, coupable de n'avoir pas peur de la montée du Front national fondé par son ami Jean-Marie Le Pen. Il demande à Delon : "Pourquoi tu ne nous aimes pas ?"
Dites à Debbouze de réussir AU moins un bon film avant de venir tapiner en vomissant sur Delon (qui ne le dérangeait pas sur le tournage d'Astérix).
D'arrêter de venir faire le chienchien antiraciste qui attend son sussucre en balançant comme un milicien des noms à faire huer par la foule. Ça nous rappelle trop ce soir de décembre 2004, au Zénith, où aux côtés de Dieudonné il s'en prenait à Enrico Macias et Michel Drucker, avant de renier trois fois Dieudonné dans Elle quelques jours après... (Demande pardon, Judas Debbouze).
T'auras le droit, Debbouze, de dire "nous" en te pensant représentatif des Arabes lorsque tu auras partagé avec ces mêmes Arabes non seulement tes chagrins et tes peines mais aussi ton succès, ton argent "et tout ce qui va avec". Trop facile de dire "nous" quand le ball-trap antiraciste est à la mode et "je" quand il s'agit d'envahir individuellement le sixième arrondissement. De quitter la banlieuse.
"C'est très dur, vous savez, d'être noir. Vous avez déjà essayé ? Moi, j'étais noir quand j'étais pauvre" (Larry Holmes)
Qui t'a demandé autre chose que de bien faire ton métier ?
On te laisse l'humour, laisse l'intelligence à ceux qui sont dotés.
Ta gueule, Debbouze.
Lève les pieds quand tu marches, y'a ton pantalon en bas de tes jambes, tu vas te prendre dedans.
T'es le Semoun de Trappes, le jour où t'as perdu ton Dieudo, Kader Aoun, on a vu que tu valais pas tripette. Sur scène, t'es inexistant, incapable d'occuper l'espace avec cohérence, de juste mettre en scène tes gogoleries mille fois rabâchées.
T'es pas indigène, Debbouze, t'es indigne.
Tes textes sont aussi affligeants que ceux de Kev Adams, Max Boublil ou Elie Semoun seul.
Ton humour communautaire terriblement daté (1997-1998).
Ton pauvre pool de jamelcomediens à qui tu fais croire qu'ils te coûtent un bras et se tirent tous de ton ombre dès qu'ils peuvent.
Tes pauvres vrais films de vrai comédien : Angel A (presque aussi comique qu'Amélie Poulain), Indigènes (même en télé, c'est pas matable sans rigoler nerveusement), She hate me (à part moi qui se souvient que tu joues dedans).
Et en plus, t'es un menteur... tu prétends avoir vu les films de Delon, et tu cites Sissi, toquard ! Va regarder Rocco et ses frères, Le guépard, Monsieur Klein, Notre histoire, Le professeur, Mort d'un pourri, Soleil rouge, Adieu l'ami... tu verras, comme par enchantement, tu n'auras plus envie de rien dire sur Delon. Tu te rendras compte que c'est un con comme toi qui parle au lieu de travailler. Sauf qu'il a quatre-vingt ans et du génie. Toi la moitié de son âge et pas un gramme de son talent.
Question subsidiaire : jurerais-tu, Debbouze, qu'en Afrique tu es plus populaire qu'Alain Delon ?
Photo - dr Texte - Grégory Protche