S’il est fort peu probable que les juges annoncent la libération provisoire de Gbagbo demain, des initiatives fondamentales vont être prises bientôt par sa Défense dans ce sens.
Depuis que l’information selon laquelle une audience liée à l’affaire Gbagbo aurait lieu ce 9 octobre a été diffusée, les observateurs de l’actualité ivoirienne sont légitimement sur le qui-vive. Cette audience, qui sera consacrée à l’examen d’une éventuelle mise en liberté provisoire, sera-t-elle «la bonne», celle où les juges lui permettront de quitter le pénitencier de Scheveningen pour retrouver sa famille, quitte à revenir à La Haye pour assister à un éventuel procès ? Ce questionnement parcourt d’autant plus l’opinion publique que le contexte change avoir sensiblement changé. L’Accusation est en difficulté auprès des juges de la CPI ; Alassane Ouattara a contrarié ses amis de La Haye en refusant de leur livrer Simone Gbagbo et en prenant son temps au sujet de Charles Blé Goudé ; les ONG commencent à s’indigner du caractère unilatéral des mandats d’arrêt rendus publics dans le cadre de la «situation ivoirienne» ; et l’Union africaine se prépare fiévreusement à un sommet extraordinaire qui aura lieu le 5 octobre et planchera sur rien de moins qu’un retrait en masse de l’institution judiciaire basée aux Pays-Bas, accusée de «chasse raciale».
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