Extrait d'une interview de Vincent Bolloré, dans le Gri-Gri, en 2007...
Le Gri-Gri : Sur les chemins de fer, deux questions en une : comment avez-vous vécu la crise ivoirienne, avec l’assez fort sentiment anti-Français qui s’y est développé, sachant qu’on vous a parfois accusé de mettre vos chemins de fer au service de transports pour les rebelles ivoiriens…
Vincent Bolloré : D’abord, on a investi dans les chemins de fer à une époque où ils fonctionnaient. Et quand ils n’ont plus « fonctionné », pour les raisons que vous avez évoquées, nous avons continué à payer les personnes et à pratiquer l’entretien minimum. Ca veut dire que notre groupe n’est pas juste l’ami des bons jours qui se retire dans les mauvais… La seconde chose, comme nous sommes apolitiques, on a pu être accusés autant par le Nord que par le Sud. Mais je ne connais pas les rumeurs. Mes collaborateurs verrouillent !