Le refus de survol de l'espace aérien hexagonal adressé mardi soir à l'avion du président bolivien Moralès, sur la base d'une fausse rumeur, faisant état de la présence à l'intérieur de l'informaticien américain Edward Snowden, l'auteur des révélations fracassantes sur l'espionnage américain continue, 24 heures plus tard de faire polémique et d'entâcher les relations diplomatiques entre Paris et La Paz.

Ainsi, selon le site Métro, "Ce mercredi, l'ambassade de France a été prise pour cible par plusieurs dizaines de soutiens au président Morales à coups de jets de pierre. De son côté, le parlement bolivien a annoncé qu'il allait demander ce jeudi l'expulsion du pays des ambassadeurs de France, mais également du Portugal et d'Italie."

Les coups de téléphones gênés et honteux de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères français, ne semblent pas pour l'heure satisfaire des autorités boliviennes, à juste titre choquées et scandalisées par ce qu'aussi bien le Parti de Gauche que le FN tiennent pour un "asservissement honteux" de la France aux intérêts américains, de l'"atlantisme empressé".

Photo - AFP  Texte - L.F.