Plus de 200 personnes, dont des membres du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo, ont été arbitrairement détenues et torturées et beaucoup croupissent toujours derrière les barreaux, révèle aujourd'hui (26/10/2012) Amnesty International au retour d'une mission d'un mois en Côte d'Ivoire.
« Nous avons pu rencontrer des dizaines de détenus qui nous ont raconté comment ils avaient été torturés à l'électricité ou avaient subi des brûlures au plastique fondu, deux d'entre eux ont été victimes de sévices sexuels » a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur sur l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.
« Certains ont été détenus pendant plusieurs mois sans pouvoir contacter leurs proches ni accéder à des avocats. »
Laurent Gbagbo a été président de la Côte d'Ivoire de 2000 à 2010 avant d'être chassé du pouvoir à la suite d'une élection contestée qui a dégénéré en affrontements violents.
La suite sur le site d'Amnesty international.