Jacob Zuma et ces Dames
Ça ne lui suffisait donc pas : effrayer la Moitié de Carla Sarkozy lors du dernier Sommet de l'Union africaine (UA), au point de lui faire promettre pour l'Afrique un siège au Conseil de sécurité de l'ONU (comme si la France en avait aujourd'hui le pouvoir !) ; rassurer l'ensemble des pays africains en prenant en main le dossier "crise post-électorale ivoirienne" (ne vaut-il pas mieux parfois une erreur africaine plutôt qu'une "réussite" occidentale...) ; refuser de recevoir le lutineur-quémandeur de soutiens (ou de finances) Guillaume "Aznavour" Soro, l'homme qui se voyait déjà en haut de l'Afrique (payez-vous ça ici) ; mettre hors-jeu Blaise "Serial killer" Compaoré (ne rien dire à Addis, laisser les Ivoiriens faire le boulot et poser le camouflet en compresses à l'Élysée, à Obama, à l'ONU, à la Cédéao, etc) ; imposer l'absence de rebelles en sa présence aux abords du Golf ; supporter en silence le pathétique spectacle des derniers pas de deux d'Alassane le rincé qui refuse puis accepte (contraint par qui ?) de le rencontrer ; révéler le "pacifisme" des supporters ouattaristes venus l'insulter ; claquer le beignet du pseudo président, qui commençait à radoter ses mensonges (ça, c'est ici qu'on le revoit au ralenti)...
Jacob Zuma a mis une dernière droite diplomatique à Sarkozy en refusant, selon le conseiller du président Gbagbo Alain Toussaint (qui vaut bien l'AFP ou RFI comme source), de recevoir l'ambassadeur de France en Afrique du Sud. Un ambassadeur français qui venait essayer de contester l'authenticité d'une lettre "de Sarkozy au président de la Commission électorale indépendante ivoirienne Youssouf Bakayoko", écrite, suppose-t-on, le 1er décembre (en plein travail de consolidation des résultats, donc), et remise, suppose-t-on toujours, par la Présidence ivoirienne au numéro 1 sud-africain.
Photo - dr Texte - J.O.