"Le véritable progrès économique en Afrique dépend de gouvernements responsables qui rejettent la corruption, font appliquer la loi et obtiennent des résultats qui profitent à la population."
Outre le fait qu'on eut pu, mot pour mot, appliquer cette idiote sentence aux cinq continents et à tous les pays du monde, il semble impossible à l'ex co-épouse de Monica Lewinsky de se départir d'un paternalisme qui finit par paraître congénital tant il est inévitable et inévité... Comment des gouvernements régulièrement et structurellement ajustés par des institutions mondiales et une communauté internationale intéressée aux bénéfices pourraient-ils conduire une politique économique ?
Pourquoi la corruption ne serait mortifère qu'en Afrique ? (Sarko et Bololo sur un bateau, ça s'appelle comment ?).
Pourquoi demander une stricte application des lois à des Etats qu'on affaiblit depuis leur naissance pour pouvoir mieux profiter des pays, des populations et de leurs richesses ?
Pourquoi, enfin, les Etats africains devraient-ils, plus que les autres, obtenir "des résultats qui profitent à la population" ?
Conclusion : tout raisonnement, toute réflexion qui nécessite la vaseuse et dénuée de sens locution "en Afrique" ne mérite qu'un seul sort : l'oubli.
Citation rapportée par l'impayable (mais très achetable) Jeune Afrique (n°2535, en date du 9 août 2009)
PS : "en Afrique", il y a 53 pays. Comment pourraient-ils tous être dans une situation tellement comparable qu'elle permettrait l'assimilation...